Une Exposition visant à faire découvrir divers produits confectionnés manuellement par de jeunes sourdes-muettes et des jeunes filles issues de familles démunies a été ouverte lundi au hall de la bibliothèque principale de lecture publique «Mustapha Natour», au centre-ville de Constantine.Plus d'une centaine de participantes dont une dizaine de filles sourdes-muettes exposent le fruit de leur créativité dans les domaines, de la couture, de la broderie et des habits traditionnels auxquels elles ont été initiées dans des centres d'apprentissage du comité local du Croissant-Rouge Algérien (CRA), suscitant l'admiration des visiteurs nombreux à l'ouverture de cette manifestation. Cette manifestation artistique de deux jours a été organisée par ce comité avec la collaboration de la structure culturelle, dans le cadre de la célébration du double anniversaire de la Fête de l'indépendance et de la jeunesse, a précisé à l'APS la vice-présidente du comité local du CRA, Ouahiba Hazourli. L'initiative offre également l'opportunité d'inciter les jeunes à dépasser leur handicap et à s'investir dans l'artisanat et faciliter ainsi leur insertion dans la vie active, a affirmé la même responsable qui a, en outre, lancé un appel aux parents pour qu'ils encouragent leurs filles, notamment celles exclues du système éducatif, à rejoindre ces centres. «La formation proposée par le comité local du CRA vient en fait, en appoint avec les efforts du secteur de la formation professionnelle, dès lors qu'elle assure une formation de qualité et contribue à ouvrir des perspectives d'emploi pour de nombreuses jeunes filles», a-t-elle soutenu. De son côté, la directrice de la bibliothèque publique, Ouafia Derouaz, a relevé que l'ouverture des portes de cette structure culturelle vise à «valoriser et faire connaitre les travaux de ces jeunes filles et à contribuer à les aider à la commercialisation de leurs productions artisanales». Créés dans les années 1970, les centres de formation du CRA implantés à l'avenue Kitouni-Abdelmalek (ex-rue Bienfait) et à la rue Beloucif Kamel, plus connue par «El Djezarine», sont encadrés par une dizaine d'enseignantes et visent la préservation du patrimoine traditionnel, notamment la broderie fait-main, comme la fine dentelle, la «fetla» et le "medjboud", ont signalé les membres du CRA.
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Posté Le : 03/07/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R R
Source : www.lnr-dz.com