Pendant la Guerre d'Algérie, au cours de son service militaire effectué au 2e régiment d'infanterie stationné dans le secteur d'Aumale, actuellement Sour El Ghozlane, Marc Garanger, nommé photographe du régiment, ne cesse de photographier. Il en revient notamment avec plus de deux mille portraits de femmes algériennes, effectués en dix jours, originellement destinés à des photos d'identité qu'il photographie en s'inspirant du travail ethnographie de Edward Sheriff Curtis.
En 1964, il réalise un reportage sur les funérailles de Palmiro Togliatti à Rome avec son ami Roger Vailland. En 1966, avec la bourse de son prix Niépce, il part en Tchécoslovaquie, de l'autre côté du rideau de fer.
Depuis, d'année en année, Marc Garanger fait des reportages toujours plus à l'Est, dans presque toutes les Républiques de l'ex-URSS, jusqu'en Yakoutie.
Il parcourt pendant sa carrière le monde entier et en rapporte des reportages, d’Ouest en Est, et de Nord au Sud, pour les magazines, les éditeurs de livres et de CD, et les publicitaires.
En 2003 et 2004, il suit La Chaîne de l’Espoir, les chirurgiens qui opèrent les « enfants bleus » malades du cœur, au Cambodge. 2004 est aussi l'année de son retour en Algérie à la rencontre des gens et des lieux qu’il a photographié pendant son service militaire1.
En 2005, il a sa résidence au Foyer de travailleurs immigrés Rhin et Danube, Lyon.
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Posté Le : 23/11/2019
Posté par : dzphoto
Photographié par : Hichem BEKHTI