Date samedi 19 novembre, 10:00 - samedi 14 janvier 2012, 18:00
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Lieu Palais des expositions. El Koudia. Tlemcen
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En savoir plus Cette exposition est dédiée aux architectures de terre. Elle mettra en évidence l’universalité de ces architectures, leur diversité ainsi que leur capacité à répondre aux normes les plus modernes de confort, d’habitabilité et de durabilité.
Elle a pour principal objectif de faire découvrir les architectures de terre au grand public, afin de le sensibiliser à l’importance du patrimoine algérien bâti en terre et à la nécessité de le préserver.
La terre, matériau le plus abondant sur la planète, est utilisé en construction depuis des temps immémoriaux.
On compte de très nombreux modes de construction en terre. Ils varient en fonction de la variété des terres disponibles et engendrent des architectures d’une très grande diversité qui reflètent l’identité et la culture des peuples qui les ont produites. On nomme ces architectures « les architectures de terre ».
Les architectures de terre ne sont pas, comme beaucoup auraient tendance à le croire, une spécificité africaine ou du monde sous-développé. Elles ont été et restent présentes dans toutes les régions du monde. De l’Europe à l’Asie, de l’Afrique aux Amériques un imposant patrimoine bâti en terre garde la mémoire de la période faste de ces architectures.
Si la majorité d’entre nous sait qu’une ville comme Tombouctou au Mali est bâtie en terre, elle ignore que des parties importantes de l’Alhambra ou de la grande muraille de Chine le sont également.
Qui d’entre nous sait que les premiers gratte-ciels de l’humanité ont été bâtis en terre dans la ville de Shibam, au Yémen, injustement surnommée pour cette raison la Manhattan du Désert ?
Qui d’entre nous sait qu’à dater des années 1980, un regain d’intérêt mondial pour la construction en terre, impulsé à partir de l’Afrique par l’architecte égyptien Hassan Fathy, se manifeste sur tous les continents ?
Qui d’entre nous sait que ce vaste mouvement de modernisation des architectures de terre, qui s’étend essentiellement au monde occidental, démarre du pays le plus moderne du monde, les Etats unis d’Amérique ?
Qui d’entre nous sait que ces architectures sont aujourd’hui, plus que nul autres, ancrées dans la vision contemporaine du progrès, et que c’est pour cette raison qu’après avoir longtemps été considérées comme des architectures de pauvres, elles ont aujourd’hui la faveur des riches ?
Probablement très peu d’entre nous le savent… Cette exposition se veut une humble contribution à lever le voile sur ces architectures intemporelles, fascinantes de beauté et d’ingéniosité et pourtant méconnues
INTITULE DE L’EXPOSITION :
« De Terre et d’Argile »
CADRE DE LA MANIFESTATION :
Tlemcen Capitale de la Culture Islamique 2011
LIEU ET DATES :
Palais des expositions, El Koudia, Tlemcen, du 19 novembre 2011 au 14 janvier 2012
HORAIRES D’OUVERTURE AU PUBLIC :
Du samedi au jeudi, de 10h à 18h
PRESENTATION DE L’EXPOSITION :
1. Objectif :
Cette exposition est dédiée aux architectures de terre. Elle mettra en évidence l’universalité de ces architectures, leur diversité ainsi que leur capacité à répondre aux normes les plus modernes de confort, d’habitabilité et de durabilité.
Elle a pour principal objectif de faire découvrir les architectures de terre au grand public, afin de le sensibiliser à l’importance du patrimoine algérien bâti en terre et à la nécessité de le préserver.
2. Texte d’introduction :
La terre, matériau le plus abondant sur la planète, est utilisée en construction depuis des temps immémoriaux.
On compte de très nombreux modes de construction en terre. Ils varient en fonction de la variété des terres disponibles et engendrent des architectures d’une très grande diversité qui reflètent l’identité et la culture des peuples qui les ont produites. On nomme ces architectures « les architectures de terre ».
Les architectures de terre ne sont pas, comme beaucoup auraient tendance à le croire, une spécificité africaine ou du monde sous-développé. Elles ont été et restent présentes dans toutes les régions du monde. De l’Europe à l’Asie, de l’Afrique aux Amériques un imposant patrimoine bâti en terre garde la mémoire de la période faste de ces architectures.
Si la majorité d’entre nous sait qu’une ville comme Tombouctou au Mali est bâtie en terre, elle ignore que des parties importantes de l’Alhambra ou de la grande muraille de Chine le sont également.
Qui d’entre nous sait que les premiers gratte-ciels de l’humanité ont été bâtis en terre dans la ville de Shibam, au Yémen, injustement surnommée pour cette raison la Manhattan du Désert ?
Qui d’entre nous sait qu’à dater des années 1980, un regain d’intérêt mondial pour la construction en terre, impulsé à partir de l’Afrique par l’architecte égyptien Hassan Fathy, se manifeste sur tous les continents ?
Qui d’entre nous sait que ce vaste mouvement de modernisation des architectures de terre, qui s’étend essentiellement au monde occidental, démarre du pays le plus moderne du monde, les Etats unis d’Amérique ?
Qui d’entre nous sait que ces architectures sont aujourd’hui, plus que nul autres, ancrées dans la vision contemporaine du progrès, et que c’est pour cette raison qu’après avoir longtemps été considérées comme des architectures de pauvres, elles ont aujourd’hui la faveur des riches ?
Probablement très peu d’entre nous le savent… Cette exposition se veut une humble contribution à lever le voile sur ces architectures intemporelles, fascinantes de beauté et d’ingéniosité et pourtant méconnues
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Posté Le : 19/04/2014
Posté par : ecologie