Toulouse, le Cercle des Français d'Afrique du Nord et d'Outre-mer (Cefanom) propose un voyage dans l'Alger du XIXe siècle à travers une exposition « Alger et ses environs de 1830 à 1862 ».
Avec cette exposition, les « Algérianistes », que l'on a connus sous des registres plus revanchards, souhaitent rappeler l'histoire de la construction d'Alger de 1830 à 1862, et son cadre, le pays kabyle, les villes romaines Tipaza, Cherchell. En faisant abstraction de l'horreur de la colonisation et de ses effets, on peut y apprendre beaucoup sur cette phénoménale construction urbaine qui défie le temps et l'espace. Avec l'européanisation de la capitale de l'Algérie, dans la moitié du XIXe siècle, tout ce qui faisait la richesse et le charme de la Médina d'Alger a subi les foudres des nouveaux occupants qui ont créé, sur les ruines du passé autochtone et par cercles concentriques, une ville enviable sur bien des aspects. Une ville vivante et fonctionnelle dont les architectes, et jusqu'à ce jour, vantent l'harmonie et la justesse fonctionnelle.On peut notamment parler, bien sûr, des rues du centre-ville calquées sur des modèles de la métropole : rue Michelet, rue d'Isly, quartier de Bab El Oued, mais aussi de l'intelligence de l'implantation assez judicieuse des services publics de l'administration. Les Français qui arrivaient dans la ville ont transformé petit à petit les quartiers mauresques en zones semblables aux morceaux parisiens, avec les lieux nécessaires à la vie publique (jardin, église, mairie, école). Cette époque a été aussi l'époque de l'installation des nouveaux bâtiments publics comme Hôtel de Ville, Palais du gouverneur, théâtre, Palais de justice, la Grande-Poste et du Trésor' 35 panneaux relatent cette fantastique construction, avec toutes les explications utiles accompagnées d'images et de photographies de l'époque en noir et blanc ou couleur.
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Posté Le : 29/09/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : W. M.
Source : www.elwatan.com