Algérie - Autres Phares

Exposition à Oran sur les phares d'Algérie



Exposition à Oran sur les phares d'Algérie
Une exposition sur les phares d'Algérie a été organisée mardi à Oran en marge d'une journée d'étude sur "Les perspectives pour le droit de l'environnement côtier et marin en Algérie", à l'initiative de la faculté de Droit du pôle universitaire de Belgaid (Bir El Djir).
"Les phares qui signalent nos côtes, matérialisés par de grandes tours d'une qualité architecturale remarquable, constituent un précieux patrimoine, mettant en relief le paysage littoral algérien d'une beauté exceptionnelle", lit-on dans le catalogue de cette exposition.
Ce véritable trésor national est représenté par 22 grands phares, considérés comme étant un modèle de construction sur l'ensemble du littoral algérien et dont la plupart ont été réalisés avant la fin du 20ème siècle.
Des phares qui sont entretenus par l'Office national de signalisation maritime, à l'exemple de celui situé à 2,5 kilomètres au nord-est du port d'Arzew et qui constitue une belle carte postale de cette baie.
Avec sa tour circulaire de 12 mètres de haut, l'îlot d'Arzew, qui n'est accessible que par barque, devient, le temps de la saison estivale, une attraction pour les baigneurs et les pêcheurs et un lieu enchanteur qui fait palpiter, par sa majesté, le cœur des visiteurs et autres amoureux de la mer.
Equipé à son sommet d'un puissant fil lumineux, un flash rouge qui s'allume toutes les 5 secondes comme point de repère pour les bateaux accostant au port d'Arzew, ce phare reste visible à 13 miles nautiques.
Mêlé de légendes et d'histoires, il a toujours servi, depuis son édification en 1848, de guide aux marins pêcheurs, rivalisant de beauté avec d'autres repères marins qui continuent d'éclairer les côtes algériennes, même si le phare des "Iles Habibas" lui ravit la vedette par ses atouts, notamment l'emplacement de sa tour qui est édifiée sur une altitude de 112 mètres.
"Cet ouvrage d'art mérite d'être mis en valeur" soutient un étudiant qui vient de découvrir un joyau architectural avec une portée lumineuse de plusieurs miles, qui promet des sorties en mer l'été prochain, question d'admirer l'étendue miroitante de la mer et ce calme apaisant de cet îlot qui fait partie des cinq phares opérationnels dont recèle la wilaya d'Oran".
Il s'agit, entre autres, du phare de Cap Falcon, situé à l'entrée ouest de la baie d'Oran, à 5 km de la commune balnéaire d'Aïn El Turck et du "Cap de l'aiguille" sis à 30 km au nord-est de l'entrée de la baie d'Oran.
En attendant la concrétisation du projet d'un musée marin au niveau du port d'Oran, "c'est un pan entier de l'histoire et de la mémoire qui mérite d'être porté à la connaissance du public", soutient un autre étudiant qui applaudit le projet d'aménagement des îles Habibas, aire maritime protégée, réputée notamment par son phare.
"Il y va du développement du tourisme balnéaire et du tourisme durable", soutient un visiteur de l'exposition.


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