Algérie

EXPORTATION HORS HYDROCARBURES Benbada plaide pour un accompagnement des investisseurs privés à s'installer à l'étranger


Le ministre du Commerce estime qu'il faut aider les entreprises privées, capables d'exporter hors hydrocarbures, à s'installer à l'étranger.
Le ministre du Commerce, Mustapha Benbada, plaide pour un encouragement et un accompagnement des entreprises privées visant à exporter leurs productions afin de s'installer à l'étranger. «Il faut aider ces investisseurs qui ne demandent qu'à transférer quelques millions de dollars dans le pays de destination. Cet argent permettra notamment, la location de locaux pour le stockage de leurs produits exportés», a-t-il indiqué hier, au forum du quotidien à Alger. Pour lui, certaines sociétés méritent qu'on leur accorde la confiance tout en étudiant cas par cas leurs structures et leurs capacités à l'exportation en hors hydrocarbures. Une initiative qui servira, dit-il d'«opération pilote». S'agissant de la généralisation de l'utilisation du cheque, obligatoire pour les grosses transactions et le développement de la facturation de transaction, Benbada affirme que «la mesure a survenue certes, dans une conjoncture particulière mais le gouvernement ne l'a pas abandonnée». Il a préconisé ainsi son introduction dans tous les secteurs d'une manière «progressive» et «intelligente». «Cette mesure est nécessaire, indispensable et structurante pour l'économie nationale. Il faut sensibiliser les opérateurs et les accompagner», précise-t-il encore. Quant aux négociations pour l'adhésion de l'Algérie à l'OMC (organisation mondiale du commerce), la prochaine round a été encore reportée. Une réunion qui ne s'est pas tenue en raison du «rappel du président du groupe de travail, chargé du dossier Algérie». Selon le ministre, une autre réunion est prévue au plus tard à la fin de l'année. L'invité du forum est revenu également sur la flambée des prix durant le mois de Ramadan. Il assure que contrairement aux années précédentes, «cette année, la hausse des prix a été typique au premier jour du Ramadan». Il affirme toutefois, que ce phénomène est cyclique et que les prix vont se stabiliser au bout de la première semaine du mois de jeûne. «Ce matin, les prix étaient très abordables dans les marchés de gros», dit-il. Pour lui, le problème des hausses des prix se situe surtout dans les marchés de détails d'où la nécessité d'«étoffer le circuit de distribution par des marchés de proximité».
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