Exportation des produits de la pêche

1.276.000 euros en avril et 670.464 dollars pour le mois de mai Un certain engouement pour le poisson algérien est nettement remarqué ces derniers temps de l’autre côté de la Méditerranée, où la particularité de la saveur de certaines espèces est plus appréciée et reconnue. L’attention, peut être un peu tardive mais salutaire pour un secteur de la pêche en quête d’une meilleure organisation, des aides de financement dans le cadre de l’ANSEJ ou de la CNAC, encourageant ainsi des activités artisanales, créatrices d’emploi et de richesses. Dans ce cadre-là, et durant le premier semestre de l’année en cours, 21 projets ont vu le jour, dont 18 relevant de l’ANSEJ et 3 dans le cadre de la Caisse pour l’assurance-chômage. Les projets ciblés sont les petits métiers, tels que les fabriques à glaces, les sardiniers et la pêche artisanale où deux chalutiers de 25 et 20 mètres ont été réceptionnés d’Espagne cette semaine par des particuliers. Du côté de la direction de la Pêche et des Ressources Halieutiques, utiles à l’orientation des investisseurs, certaines directives sont données pour encourager aussi la construction navale où 5 unités donnant toute satisfaction, sont déjà en activité. Des complexes frigorifiques pour des centres d’exportation vont bientôt voir le jour. Les premiers résultats paraissent satisfaisants, puisque pour les mois d’avril et mai, 232 tonnes de poissons ont été exportées pour une valeur marchande de 1.276.000 Euros et 670.464 Dollars, avec principalement, 52 % de crevettes, 36 % de poulpes, 26 % de poissons blancs et à un taux plus faible, les anguilles. A signaler que la lenteur de certains projets est due essentiellement à la réticence de certaines banques. Ceci est signifié par des jeunes promoteurs qui trouvent que le montage financier relève souvent du parcours du combattant.