Algérie

EXPO COLLECTIVE À LA GALERIE D'ART COLIBRI



«Il y a une expo collective dans une nouvelle galerie à la rue Mercury au Télemly, du côté du boulevard Mohammed V», nous informe une artiste par téléphone.
Empruntant une petite rue près des escaliers mécaniques, nous cherchons des yeux le mot «colibri», nom de la nouvelle galerie d'art privée. De loin, nous voyons l'artiste plasticienne Ouaiba Lalmi Merahi en train de parler au téléphone (portable). La galerie est ouverte ; il y a déjà beaucoup de monde, surtout des femmes. «Cette exposition est une initiative du Réseau 50, parrainé par Founoune. C'est un peu une expo virtuelle qui est devenue réelle. Le but est de regrouper les artistes en multipliant ce genre d'initiative. A travers, notamment, cette culture de proximité englobant aussi la musique, nous essayons également d'attirer les enfants vers l'art», nous expliquera la miniaturiste Djazia Cherrih, propriétaire de la galerie. Neuf artistes plasticiens participent à l'expo. «Il y a sept artistes femmes et deux hommes, et c'est dû au hasard», fait remarquer Djazia Cherrih en souriant. En rentrant, on voit un portrait de Warda El Djazaïria, avec une (vraie) rose sur le cœur. Le tableau est réalisé par Ouaiba Lalmi Merahi. Plus loin trône une imposante toile dédiée à La Casbah. Sur une table, des sculptures attirent l'attention des nombreux visiteurs. Il y a aussi des œuvres de Nedjai, Amel Daoudi, Zoulikha Rediza, Morad Foughali, Rediza et Meriem Aït El Hara. Après avoir fait le tour de la galerie, le visiteur pourra admirer les miniatures et les enluminures de Djazia Cherrih. Des artistes notamment, Radia Roumane, la photographe Leila Gueddoura-Achour ainsi que Abdennour Bouderbala sont présents. Le colibri, qu'on appelle aussi oiseau-mouche, est le plus petit oiseau au monde. Les couleurs de ses plumes sont le rouge, le mauve, le jaune et le vert. Il est le seul oiseau au monde qui puisse voler à reculons. Le colibri se nourrit de petits insectes et de nectar de fleurs. Les amateurs d'art continuent à arriver. La galerie est toute petite, mais, comme on dit, «l'étroitesse, c'est dans les cœurs». Ainsi, comme par miracle, il y a de la place pour tout le monde. En sortant, nous croisons deux jolies jeunes filles qui se dirigent vers la galerie. Ces deux «roses d'Algérie » portaient un joli bouquet de fleurs pour le Colibri...




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