Algérie

Exploration et exploitation minières Un géant se réveille


Publié le 30.07.2024 dans le Quotidien l’Expression

Une mesure qui dénote un réalisme visionnaire et une maîtrise des leviers de commande de la bonne gouvernance.
Des perspectives reluisantes pour l’économie.
Lancée dans une dynamique économique réelle, depuis quelques années seulement, l'Algérie continue d'explorer son potentiel industriel, minier, énergétique, agro-alimentaire, hydrique,..., en vue d'aboutir à des paliers d'excellence. Le secteur des mines en est la preuve cinglante. Sous le coaching visionnaire du président Tebboune, et en l'espace de deux années seulement, le pays a lancé une série d'opérations structurantes visant à réveiller le géant des propulseurs économiques. C'est des mines qu'il s'agit, oui. Saisissant l'intérêt que représente un tel secteur dans la transformation de l'économie d'un pays, Tebboune a ordonné le lancement d'une série de mesures, parmi lesquelles des mégaprojets structurants et en a consolidé d'autres qui trainaient le pas, des années durant. Il faut rappeler que, malgré les gigantesques ressources avérées dont dispose le pays et d'autres non explorées encore, le secteur minier ne contribue qu'à hauteur de 1% au PIB. Une véritable aberration économique. La stratégie visionnaire du président Tebboune qui a pris la courageuse décision d'entamer les travaux d'exploration et d'exploitation du gigantesque gisement de Ghar Djebilet à Tindouf, participe de cet état d'esprit. Alors qu'elle n'est qu'à ses premiers balbutiements, la mesure semble d'ors et déjà payante, au vu des feedback préliminaires. Désormais, sur insistance du président de la République, le secteur des mines a été placé au coeur de la stratégie de diversification de l'économie nationale. Pour ce faire, en plus de la réactivation des projets dormants, le lancement grandiose de mégaprojets structurants, le Président a ordonné la révision de son cadre législatif obsolète et entravant, afin de drainer les investissements étrangers. Une mesure qui dénote un réalisme visionnaire dans les prises de décision et une maîtrise des leviers et commande de décision et de bonne gouvernance. La Chine, l'Australie, le Qatar et d'autres pays encore qui viennent prospecter, en vue d'opportunités porteuses, seront les pionniers d'une industrie minière qui propulsera l'Algérie dans les marchés mondiaux des minerais de grande valeur, des terres rares et des métaux critiques. Dans ce sillage, faut-il encore rappeler que l'Algérie disposera de sa première carte minière avant la fin de l'année 2024. Et dire que ce n'est qu'en 2022 que le projet de réalisation de cette carte a été lancé, sous la houlette des grands projets structurants envisagés par le président de la République, dans le sens d'une relance globale de la croissance économique. Il est entendu dans le monde des géologues et des grandes compagnies minières internationales, que l'absence de banques de données fiables au sujet des ressources minières d'un pays, empêche tout investissement étranger. La cartographie minière, fruit d'une consultation scientifique, universitaire et même expertise multiforme, couvrira les territoires de pas moins de 35 wilayas et pourra même déboucher sur le lancement de plusieurs projets d'exploitation minière. Le montant alloué à cette opération de grande envergure, jamais lancée depuis l'indépendance nationale, est d'environ 4,3 milliards de dinars, soit l'équivalent de 32 millions. C'est la première fois que des professeurs et des chercheurs algériens sont consultés, écoutés et associés dans des projets pareils. C'est le ministre de l'Énergie et des Mines, Mohamed Arkab,? instruit par le Président, qui a reçu les chercheurs et les universitaires algériens autour des questions des gisements existants et des ressources potentielles exploitables. Cette situation est le fruit de la volonté politique du chef de l'État de faire profiter, pleinement, l'économie nationale des ressources existantes et potentielles du pays, à travers le lancement, à grande échelle, d'une véritable industrie minière autour des engrais, fertilisants, et autres encore issus du raffinage. Elle découle aussi d'une vision, fruit d'une longue expérience dans la gestion des affaires de l'État. A lui seul, le projet intégré de Ghar Djebilet constituera une véritable rampe de lancement de l'industrie et de l'économie nationales sans compter les gisements miniers, revitalisés, de zinc de Oued Amizour dans la wilaya de Béjaïa ou encore le gisement de phosphate de Bir El Ater, dans la wilaya de Tébessa, dont la valeur contribuera à renforcer l'économie nationale.
Mohamed OUANEZAR

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