Algérie

Exploration en hydrocarbures : La Thaïlande et la Norvège parmi les nouveaux entrants



Parmi les exposants du GNL16 au Centre des conventions d'Oran, la firme thaïlandaise PTTEP est l'un des tout nouveaux entrants dans le domaine de l'exploration d'hydrocarbures en Algérie. Selon Krit Treenutcakorn, représentant de la société thaïlandaise qui exploite déjà des gisements offshore pour les besoins du marché intérieur, PTTEP a acquis des droits dans le domaine de l'exploration dans le Sud-Est algérien. Elle est associée à 50% avec la Chinese National Oil Company pour l'exploration d'un bloc de 5670 km2 à Bir Rkaiz et compte effectuer des découvertes de nouvelles réserves dans un délai de deux à trois ans. Auparavant, la même firme s'était déjà associée avec Petrovietnam (35%) et Sonatrach pour un projet similaire à Bir Sbaâ, où des découvertes ont été effectuées au milieu de la décennie pour des capacités estimées à 5100 barils de pétrole par jour et 4,8 millions de pieds cubes par jour de gaz naturel.Cette société, présente généralement en Asie, intervient également en Egypte. L'autre entrant vient du Nord ; c'est Statoil, la compagnie nationale norvégienne, qui a fait son entrée en Algérie en 2003 après avoir acquis des parts de British Petroleum (BP). En 2005, explique Reda Rezzoug, commercial et manager des ressources humaines du stand de la compagnie, après un avis d'appel d'offres, Statoil a décroché un contrat d'exploration du champ de Hassi Mouina (Timimoun) dans le bassin du Gouragra avec 75% de participation contre 25% pour son associé Sonatrach. Le programme d'exploration devait prendre fin en 2009, mais la phase d'exploitation ' le projet étant en phase d'évaluation technique et commerciale ' n'est prévue qu'en 2011.Le groupe norvégien a investi plus de 9 milliards de dollars et active déjà dans la production à In Salah (9 milliards de mètres cubes de gaz par an) et In Aménas (9 milliards de mètres cubes de gaz par an, 50 à 60 000 barils de GPL par jour) en association avec BP et Sonatrach. Statoil détient également 10% de parts de l'Institut algérien de pétrole (IAP). Cette volonté de partager le savoir et le savoir-faire norvégien est motivée aussi par les besoins en qualifications locales pour développer les projets en Algérie. Dans un autre contexte, la société assure également le « safe behaviour programm » destiné aux 120 000 travailleurs de Sonatrach et concerne la sécurité sur les sites de travail et les comportements à adopter. Entamés en 2007, les cycles de formation, organisés exclusivement au Sheraton d'Oran jusqu'à une date récente, ont été controversés et ont fait couler beaucoup d'encre.


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