Algérie

Exploiter de nouvelles technologies dans la sécurité publique


Exploiter de nouvelles technologies dans la sécurité publique
L'utilisation des technologies de l'information et de la communication au profit de la sécurité publique était au c?ur d'un séminaire organisé hier à Alger par l'Institut national de criminalistique et de criminologie de la Gendarmerie nationale. Les intervenants ont, à l'occasion, mit en exergue, l'évolution de l'utilisation,par les unités de la gendarmerie nationale,des nouveaux outils technologies au profit de la sécurité publique. S'agissant du réseau intranet de la gendarmerie nationale permettant l'échange, au temps réel d'informations, le nombre d'unités connectées à ce réseau est passé de 55 en 2003 à 1737 unités en 2014, ce qui constitue le plus grand réseau national en matière de connexion à haut débit, a indiqué dans son intervention consacré au thème le Commandant Abdelali Mourad. Dans le même cadre, la Gendarmerie nationale a procédé, depuis 2008, à la numérisation et à la sécurisation de son parc Radio offrant ainsi la meilleur qualité de liaison entre ses unités même dans les plus mauvaises conditions. A ce propos, le Commandant Fouad Osmani, a noté de son côté, que le réseau unifié d'information et des télécommunications (RUNITEL), opérationnel depuis 2011, a vu la réalisation de 18 centres des opérations dont le centre d'appel d'urgence 10-55, un centre d'information et de coordination routière et du réseau téléphonique auto commuté dans le but de moderniser des moyens pour une sécurité publique efficace. Dans une intervention consacrée à l'opération d'automatisation des activités de la Gendarmerie nationale entamée en 2002, le Commandant Mimoun Belgharbi a relevé, que cette procédure a permis l'automatisation de 55% des procédures de travail notamment celles liées à l'identification des personnes et véhicules recherchés. En 2013, le système d'identification automatique des empreintes digitales (AFIS), déployé en 2005, a été mis à niveau par l'acquisition de nouveaux appareils biométriques, selon les Commandants Nssim Abed et Abdelmadjid Boudraa soulignant que cela a facilité le stockage de 3 millions d'enregistrements et a permis, à travers l'identification des cadavres et des empreintes sur les scènes de crimes d'élucider plusieurs affaires.


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