Algérie

Exploitation du gaz de schiste



Exploitation du gaz de schiste
Le débat sur l'exploitation du gaz de schiste, réclamé par les populations du sud du pays, risque de ne pas avoir lieu. Aen croire le P.- DG de la compagnie nationale Sonatrach la décision prise par le gouvernement pour le développement et l'exploitation du gaz de schiste est « incontournable ».Le débat sur l'exploitation du gaz de schiste, réclamé par les populations du sud du pays, risque de ne pas avoir lieu. Aen croire le P.- DG de la compagnie nationale Sonatrach la décision prise par le gouvernement pour le développement et l'exploitation du gaz de schiste est « incontournable ».Le P.-DG de Sonatrach, Saïd Sahnoune, juge « incontournable » la décision du gouvernement de développer l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dont le puits pilote à été lancé récemment à in- Salah, suscitant des actions de protestations des habitants de la région qui s'opposent au projet pour des raisons liées à l'environnement et la protection de la faune et de la flore du sud du pays.Le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures, qui était hier l'invité de la rédaction de la Radio nationale Chaîne 3 a tenté de rassurer à ce sujet les protestataires, soulignant que « toutes les précautions et mesures visant à prévenir la contamination des populations et de l'eau ont été prises en compte pour éviter ce genre de situations lors des opérations d'extraction du gaz de schiste ».L'invité de la Radio algérienne avoue cependant, que « peutêtre Sonatrach n'a pas suffisamment communiqué sur le sujet reconnaissant que les craintes vis-à-vis de la fracturation hydraulique sont justifiées ». Mieux, selon le P.-DG de Sonatrach, les choses vont aller très vite. Sonatrach y met le prix et les moyens. « Pas moins de 70 milliards de dollars vont être investis sur 20 ans par l'Algérie pour développer l'exploration et l'exploitation de gaz de schiste à raison du forage de 200 puits chaque année », a-t-il annoncé.Cette décision, explique-t-il, vise à renforcer et à diversifier la base des réserves d'hydrocarbures du pays pour « assurer l'approvisionnement du marché intérieur sans éroder la valeur de nos exportations ». Réfutant les allégations qui font état de l'épuisement des réserves en gaz naturel de l'Algérie, le P.-DG de Sonatrach affirme, que contrairement à ce qui est dit, ici et là, « les réserves du pays en gaz naturel ne s'amenuisent pas. Nous avons besoin tout simplement de les renforcer » rassure-t-il, soulignant que pour la seule année 2015, « l'Algérie devrait consommer quelque 35 milliards de m3 de gaz naturel ».En juillet dernier, le groupe Sonatrach avait annoncé qu'il comptait « forer, cette année (2014), quatre puits d'exploration du gaz de schiste dans les bassins d'Ahnet et Illizi », après l'autorisation accordée par le Conseil des ministres au groupe pétrolier public de mener un programme de forage de 11 puits étalés sur 7 à 13 années. La société compte forer 117 puits en efforts propres en 2014, dont 4 pour la recherche et l'exploration du gaz de schiste, a-t-on précisé auprès du groupe pétrolier. Dans ce sillage, le groupe Sonatrach avait aussi annoncé qu'il « maintiendra son plan de développement quinquennal 2015-2019, qui prévoit des investissements d'un montant de 90 milliards de dollars, malgré la baisse des cours de pétrole ».« Nous avons décidé de maintenir notre plan d'investissement inchangé en dépit de la baisse des prix de pétrole » qui ont atteint leur plus bas niveau depuis cinq ans », a déclaré M. Sahnoun à la presse en marge de la 9e édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz qui s'est tenu du 7 au 9 décembre à Alger. Selon le même responsable, il a été décidé de « déployer un effort particulier pour l'élargissement de la base de réserves et à augmenter la capacité de production du groupe Sonatrach ». A l'évidence, les retombées économiques et sociales de l'exploitation du gaz de schiste sont très importantes pour l'Algérie.Selon le P.-DG de Sonatrach, un « projet produisant 20 milliards de m3/an de gaz de schiste, générerait environ 50.000 emplois directs et indirects », relevant néanmoins qu'en Algérie on en est encore « au stade de la faisabilité opérationnelle et économique » pour ce qui concerne cette technologie. Pour piloter ce projet d'envergure, Saïd Sahnoune précise, par ailleurs, que Sonatrach a confirmé le recrutement de 5.000 ingénieurs et 3.000 techniciens supérieurs Pour Saïd Sahnoune il s'agit avant tout « d'avoir une maitrise suffisante sur les coûts que l'exploitation de cette ressource nécessite et un environnement de prix qui soit compatible avec cette activité ».Le P.-DG de Sonatrach, Saïd Sahnoune, juge « incontournable » la décision du gouvernement de développer l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste dont le puits pilote à été lancé récemment à in- Salah, suscitant des actions de protestations des habitants de la région qui s'opposent au projet pour des raisons liées à l'environnement et la protection de la faune et de la flore du sud du pays.Le premier responsable de la compagnie nationale des hydrocarbures, qui était hier l'invité de la rédaction de la Radio nationale Chaîne 3 a tenté de rassurer à ce sujet les protestataires, soulignant que « toutes les précautions et mesures visant à prévenir la contamination des populations et de l'eau ont été prises en compte pour éviter ce genre de situations lors des opérations d'extraction du gaz de schiste ».L'invité de la Radio algérienne avoue cependant, que « peutêtre Sonatrach n'a pas suffisamment communiqué sur le sujet reconnaissant que les craintes vis-à-vis de la fracturation hydraulique sont justifiées ». Mieux, selon le P.-DG de Sonatrach, les choses vont aller très vite. Sonatrach y met le prix et les moyens. « Pas moins de 70 milliards de dollars vont être investis sur 20 ans par l'Algérie pour développer l'exploration et l'exploitation de gaz de schiste à raison du forage de 200 puits chaque année », a-t-il annoncé.Cette décision, explique-t-il, vise à renforcer et à diversifier la base des réserves d'hydrocarbures du pays pour « assurer l'approvisionnement du marché intérieur sans éroder la valeur de nos exportations ». Réfutant les allégations qui font état de l'épuisement des réserves en gaz naturel de l'Algérie, le P.-DG de Sonatrach affirme, que contrairement à ce qui est dit, ici et là, « les réserves du pays en gaz naturel ne s'amenuisent pas. Nous avons besoin tout simplement de les renforcer » rassure-t-il, soulignant que pour la seule année 2015, « l'Algérie devrait consommer quelque 35 milliards de m3 de gaz naturel ».En juillet dernier, le groupe Sonatrach avait annoncé qu'il comptait « forer, cette année (2014), quatre puits d'exploration du gaz de schiste dans les bassins d'Ahnet et Illizi », après l'autorisation accordée par le Conseil des ministres au groupe pétrolier public de mener un programme de forage de 11 puits étalés sur 7 à 13 années. La société compte forer 117 puits en efforts propres en 2014, dont 4 pour la recherche et l'exploration du gaz de schiste, a-t-on précisé auprès du groupe pétrolier. Dans ce sillage, le groupe Sonatrach avait aussi annoncé qu'il « maintiendra son plan de développement quinquennal 2015-2019, qui prévoit des investissements d'un montant de 90 milliards de dollars, malgré la baisse des cours de pétrole ».« Nous avons décidé de maintenir notre plan d'investissement inchangé en dépit de la baisse des prix de pétrole » qui ont atteint leur plus bas niveau depuis cinq ans », a déclaré M. Sahnoun à la presse en marge de la 9e édition du Sommet nord-africain du pétrole et du gaz qui s'est tenu du 7 au 9 décembre à Alger. Selon le même responsable, il a été décidé de « déployer un effort particulier pour l'élargissement de la base de réserves et à augmenter la capacité de production du groupe Sonatrach ». A l'évidence, les retombées économiques et sociales de l'exploitation du gaz de schiste sont très importantes pour l'Algérie.Selon le P.-DG de Sonatrach, un « projet produisant 20 milliards de m3/an de gaz de schiste, générerait environ 50.000 emplois directs et indirects », relevant néanmoins qu'en Algérie on en est encore « au stade de la faisabilité opérationnelle et économique » pour ce qui concerne cette technologie. Pour piloter ce projet d'envergure, Saïd Sahnoune précise, par ailleurs, que Sonatrach a confirmé le recrutement de 5.000 ingénieurs et 3.000 techniciens supérieurs Pour Saïd Sahnoune il s'agit avant tout « d'avoir une maitrise suffisante sur les coûts que l'exploitation de cette ressource nécessite et un environnement de prix qui soit compatible avec cette activité ».




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