Algérie

EXPLIQUANT LA PRESENCE «LIMITEE» DE SON PAYS EN ALGERIE


L'ambassadeur du Japon en Algérie explique le peu d'engouement des investissements de son lointain pays chez nous par un climat des affaires qui n'est pas au niveau requis.M Kebci-Alger (Le Soir) - Masaya Fujiwara, qui animait, hier mercredi, une conférence à la Faculté des sciences politiques et des relations internationales d'Alger, a justifié la présence limitée des hommes d'affaires de son pays en Algérie par un ensemble de «problèmes», énumérant notamment la «bureaucratie, le manque de transparence, le changement récurrent de la réglementation et la règle 51/49%».
Des contraintes qui s'ajoutent au fait qu'il est «difficile» pour les investisseurs nippons de mettre la main sur un «bon partenaire algérien». Ceci même si le conférencier estimera que ces difficultés sont appelées à être «surmontées» dans un proche avenir, faisant part, dans ce sens, de projets, notamment dans le secteur de la construction automobile qui verront le jour prochainement.
L'ambassadeur japonais à Alger reviendra sur les épisodes de ce qu'il qualifiera d'«événement tragique» en référence à l'attaque terroriste du site gazier de Tiguentourine, le 16 janvier 2013. Une attaque qui, avouera-t-il, a eu un «impact négatif» sur les investissements japonais en Algérie et surtout terni un peu l'image du pays du Soleil Levant. Et de se féliciter des efforts fournis par les autorités algériennes pour rétablir la sécurité dans le site, mettant en avant le retour sur le site des ingénieurs de son pays et d'un grand contrat avec Sonatrach récemment paraphé, portant rénovation et augmentation de la capacité de production d'une station gazière. Masaya Fujiwara citera également le contentieux avec Cojaal, entreprise japonaise chargée d'un tronçon à l'est du pays, de l'autoroute Est-Ouest.
Un contentieux, avouera-t-il, qui a eu son «impact» sur la notoriété des entreprises japonaises.
L'ambassadeur japonais à Alger expliquera, par ailleurs, la «voix inaudible» de Tokyo sur la scène internationale. Un fait qui relève, selon lui, d'une «stratégie» basée sur la «non-ingérence militaire», et sur une «contribution économique» qui constitue, dira-t-il, la «solution durable» à bien de problèmes politiques. Ceci avant de saluer la présence militaire américaine dans la péninsule coréenne, une présence «stabilisatrice et du tout pas déstabilisatrice» comme le soutiennent certaines voix, estimant que «s'il n'y avait pas cette présence US, d'autres forces auraient pris cette place».
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