Expériences non concluantes

Le site du quotidien français liberation.fr rapporte cette série de « licenciements » et de mise à la casse opérées par des restaurants chinois déçus par les capacités d'employabilité de robots acquis à prix forts. Les machines objet de l'article du quotidien français « peuvent travailler cinq heures d'affilée après deux heures de charge, et accueillir les clients avec quelques phrases préenregistrées » ; mais cela ne semble pas avoir été suffisant, au point que, raconte ce site, deux « restaurants de Canton ont fermé et un troisième se débarrasse de son personnel mécanique, trop bête pour comprendre les clients et incapables de transporter une soupe proprement. » Sur la foi d'informations publiées par le site Shangaiist qui traduit un article du Worker's Daily, trois restaurants qui ont investi dans les robots ont déjà « fermé ou licencié leurs employés mécaniques » car ceux-ci leur faisaient perdre du temps au lieu d'en gagner », ajoute liberation.frAcquis pour environ 7.000 euros, les robots souffraient également de fréquentes pannes, obligeant les restaurateurs à s'en séparer pour ne pas avoir à se ruiner en pièces et réparation. Côté clients, les robots manquaient de précision et « d'assurance », arrivant difficilement à accomplir des tâches aussi simples que de transporter une soupe sans la renverser ou de servir un verre d'eau.Venus dans le cadre d'une tendance à la robotisation généralisée, les robots n'attiraient finalement les clients que parce que la « publicité était leur seul talent, déplore le patron », conclut le site.