Algérie

«Expérience-pilote» pour son développement


Dans les wilayas des Aurès, une superficie de 70 hectares a été réservée à la culture de la tomate industrielle dans le cadre des objectifs du programme de développement de cette région, a indiqué, lundi, le président de la coopérative El Hidhab de Aïn M'lila.Dans les wilayas des Aurès, une superficie de 70 hectares a été réservée à la culture de la tomate industrielle dans le cadre des objectifs du programme de développement de cette région, a indiqué, lundi, le président de la coopérative El Hidhab de Aïn M'lila.
A l'origine de cette initiative, M. Azouz Louaâr a précisé à l'APS que cette superficie, qui donnera lieu à une "expérience-pilote", est répartie entre les wilayas d'Oum El-Bouaghi (30 ha), Khenchela (10 ha), Batna (20 ha) et M'sila (10 ha), où cette culture, actuellement pratiquée sur la côte (El-Tarf, Annaba, Skikda et Jijel) ainsi qu'à Guelma et Biskra, est appelée à se développer.
Dans ce contexte, M. Louaar a estimé que la wilaya d'Oum El-Bouaghi "dispose de terres fertiles tout indiquées pour développer la culture de la tomate industrielle, en particulier à Ain M'lila, Fkirina, Souk Naamane, où l'eau et la main-d'oeuvre ne manquent pas", ajoutant que la production sera livrée à l'usine de transformation de tomate de Chelghoum Laid, dans la wilaya de Mila, qui vient de passer une convention avec la coopérative "El Hidhab".
La production de la tomate industrielle est fournie "à plus de 90 %" par les wilayas du littoral, au moment où les régions des Hauts-Plateaux, dans l'est du pays, sont en mesure de satisfaire, à l'avenir, une partie importante des besoins nationaux, a rappelé le responsable de cet Institut, signalant, également, que dans les wilayas du littoral, où cette culture a été introduite dans les années 1920, la tomate industrielle enregistre un recul en raison des maladies dues à des parasites qui sont plus facile à combattre dans les climats semi arides et secs de la steppe et des Hauts plateaux. L'introduction d'espèces adaptées, ajoutée à un suivi technique rigoureux peut aider à obtenir dans les Hauts plateaux un rendement allant jusqu'à 1.200 quintaux à l'hectare, soit trois fois le rendement obtenu à Guelma dans certaines exploitations. Technicien supérieur à Bir Chouhada, M. Abdelkader Marouf, qui assure le suivi de la culture de la tomate de table depuis de nombreuses années, souligne que "la question primordiale dans le développement de la culture industrielle est avant tout la commercialisation, du fait que ce produit, extrêmement périssable, intervient pendant la saison des grandes chaleurs".
La réussite du lancement de la culture industrielle dans la région des Aurès "constitue une expérience éminemment importante" qui sera suivie pour son caractère exemplaire, non seulement du fait qu'elle engendre la création de nombreux emplois, mais également parce qu'elle constitue "une locomotive" qui va entraîner le développement des cultures industrielles, conclut le président de l'association El-Hidhab.
A l'origine de cette initiative, M. Azouz Louaâr a précisé à l'APS que cette superficie, qui donnera lieu à une "expérience-pilote", est répartie entre les wilayas d'Oum El-Bouaghi (30 ha), Khenchela (10 ha), Batna (20 ha) et M'sila (10 ha), où cette culture, actuellement pratiquée sur la côte (El-Tarf, Annaba, Skikda et Jijel) ainsi qu'à Guelma et Biskra, est appelée à se développer.
Dans ce contexte, M. Louaar a estimé que la wilaya d'Oum El-Bouaghi "dispose de terres fertiles tout indiquées pour développer la culture de la tomate industrielle, en particulier à Ain M'lila, Fkirina, Souk Naamane, où l'eau et la main-d'oeuvre ne manquent pas", ajoutant que la production sera livrée à l'usine de transformation de tomate de Chelghoum Laid, dans la wilaya de Mila, qui vient de passer une convention avec la coopérative "El Hidhab".
La production de la tomate industrielle est fournie "à plus de 90 %" par les wilayas du littoral, au moment où les régions des Hauts-Plateaux, dans l'est du pays, sont en mesure de satisfaire, à l'avenir, une partie importante des besoins nationaux, a rappelé le responsable de cet Institut, signalant, également, que dans les wilayas du littoral, où cette culture a été introduite dans les années 1920, la tomate industrielle enregistre un recul en raison des maladies dues à des parasites qui sont plus facile à combattre dans les climats semi arides et secs de la steppe et des Hauts plateaux. L'introduction d'espèces adaptées, ajoutée à un suivi technique rigoureux peut aider à obtenir dans les Hauts plateaux un rendement allant jusqu'à 1.200 quintaux à l'hectare, soit trois fois le rendement obtenu à Guelma dans certaines exploitations. Technicien supérieur à Bir Chouhada, M. Abdelkader Marouf, qui assure le suivi de la culture de la tomate de table depuis de nombreuses années, souligne que "la question primordiale dans le développement de la culture industrielle est avant tout la commercialisation, du fait que ce produit, extrêmement périssable, intervient pendant la saison des grandes chaleurs".
La réussite du lancement de la culture industrielle dans la région des Aurès "constitue une expérience éminemment importante" qui sera suivie pour son caractère exemplaire, non seulement du fait qu'elle engendre la création de nombreux emplois, mais également parce qu'elle constitue "une locomotive" qui va entraîner le développement des cultures industrielles, conclut le président de l'association El-Hidhab.
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