La question est l'objet de rumeurs et de désinformations. Les effets d'une telle situation ont de quoi déstabiliser dans le milieu des salariés en attente de départ à la retraite dans le cadre du dispositif en vigueur. Le démenti est du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El-Ghazi : le gouvernement n'a pas renoncé aux acquis du système actuel des retraites. Avant d'ajouter qu'il démentait les rumeurs colportées au sujet de toute modification de la loi sur le système des retraites. Du moins en l'état actuel des choses. Voilà une précision de nature à rassurer de larges catégories de travailleurs salariés qui ont vécu ces derniers temps au gré d'insinuations officieuses et d'informations infondées publiées par certains titres de la presse ayant mal interprété un décret portant sur les non-salariés affiliés à la Casnos. Le ministre a même assuré que ce type de décisions ne se ferait pas sans associer le partenaire social. Le secrétaire général de l'UGTA, Sidi-Saïd, a abondé dans le même sens en évoquant la tripartite comme lieu de discussion de ce genre de mesures socio-économiques. Non sans faire état de l'impact négatif que « les allégations » ont pu avoir sur les intéressés. Ceux d'entre les salariés à qui il reste peu pour accomplir les 32 années de service pour accéder à la retraite avant l'âge ou encore, ceux, dans le cadre de la retraite proportionnelle, envisagent de partir plus tôt. Sidi-Saïd a reproché, à demi-mot, aux médias leur manque de professionnalisme en publiant des informations non vérifiées. Les invitant diplomatiquement à « s'assurer de la véracité des informations avant de les rendre publiques ». Les spéculations sur le recul de l'âge de départ à la retraite ou l'élargissement de l'assiette de calcul de la penasion sont imputées à l'hypothèse de la révision du dispositif juridique qu'est loi 12-83 du 2 juillet 1983 relative à la retraite. Cette allusion récurrente dans la vox populi s'appuie sur la conjoncture socio-économique et les analyses qui font état d'une prétendue détérioration de la santé financière du système de Sécurité sociale, en général, et de la Caisse nationale de retraite, en particulier. Des analyses tronquées qui oublient de mentionner que les départs précoces allègent aussi les entreprises, créent de nouveaux postes de travail et rajeunissent les personnels.
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Posté Le : 18/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S C
Source : www.horizons-dz.com