Algérie

Exercice illégal d'activité, détention de produits périmés...: Des peines de prison d'un an à deux ans prononcées


Des peines de prison ferme allant d'un an jusqu'à 2 ans ont été prononcées à l'encontre de gérants d'établissements en infraction à la réglementation notamment en matière d'exercice illégal d'activité, détention de produits périmés, mise en danger de la vie d'autrui, atteinte à la santé publique entre autres..., selon un rapport de la commission de la santé, de l'hygiène et de la protection de l'environnement relevant de l'APC d'Oran. En effet, les opérations de contrôle menées en début du mois de janvier dans plusieurs commerces entre salons de beauté, salons de coiffure, restaurants, entre autres, ont permis de relever plusieurs dépassements en matière d'hygiène et surtout d'exercice illégal d'activité notamment pour les salons de beauté qui proposaient des interventions esthétiques sans aucune formation au préalable ce qui représente un véritable danger pour la vie des patients. Pire encore, les produits proposés et utilisés étaient périmés. Dans ce registre, deux gérants d'établissements de mise en forme ont été condamnés, chacun, à un an de prison ferme pour exercice illégal de pratiques médicales. Le rapport de la commission fait état également d'une peine d'une année de prison ferme à l'encontre de la gérante d'un salon de coiffure pour exercice de techniques médicales soit des interventions esthétiques avec des produits périmés. D'autre part, deux ans de prison ont été également prononcés à l'encontre d'un gérant de restaurant dans une affaire d'abattoir clandestin pour la préparation des viandes. Pour rappel, dix salons de beauté avaient été proposés, en janvier dernier, à la fermeture et trois autres ont été mis en demeure, selon un bilan des opérations de contrôle lancées par la commission de l'hygiène, de la santé et de la protection de l'environnement de l'APC d'Oran, en collaboration avec les services de la direction de la santé, les services du commerce et également les services de la police.En effet, les informations parvenues aux membres de la commission ont révélé que certains salons de beauté proposaient des opérations d'esthétique sans aucune formation ou spécialisation au préalable. La commission a découvert qu'un contrevenant avait placardé sur le mur de son cabinet dix diplômes, du jamais vu, une manière de rassurer et de duper les patients et de les mettre en confiance. Il s'agit souvent d'esthétique au botox, de plantation de cheveux, entre autres. A titre d'exemple, dans un salon de coiffure pour femmes situé dans la partie Est d'Oran, il a été découvert des produits d'origine inconnue, produits périmés et certains de mauvaise qualité étaient utilisés en étant de grande marque, ce qui représente une tromperie sur la qualité. Il est aussi question de techniques médicales utilisées sans aucune formation ou agrément autorisant de telles pratiques.
Dans un centre de mise en forme situé à Haï El Badr, les services d'intervention ont relevé l'infraction d'exercice d'activité sans autorisation, notamment la pratique de la hijama, en plus de l'insalubrité des lieux. Des aiguilles ont été saisies. Par ailleurs, dans un autre salon de coiffure situé en ville, la propriétaire des lieux n'avait aucune carte d'artisan ou autre document l'autorisant à exercer cette activité.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)