Algérie

Exécution à la vitesse maximale jusqu'à leur entrée en service



Exécution à la vitesse maximale jusqu'à leur entrée en service
Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a insisté, avant-hier dimanche, lors de la réunion du Conseil des ministres qu'il a présidée, sur la nécessité d'exécuter les projets miniers structurants, (la mine de fer de Gara Djebilet, la mine de zinc et de plomb d'Oued Amizour, et la mine de phosphate à Bled El Hadba), à la vitesse maximale jusqu'à leur entrée en service, en respectant tout ce qui a été décidé au préalable.Compte tenu, lit-on à travers le communiqué du Conseil des ministres, de leur poids et de leur impact positif majeur sur l'économie nationale.
Ordonnant de choisir les sites appropriés pour les unités d'épuration et de traitement, tout en les rapprochant des points d'eau, des sources d'énergie et des voies ferrés.
Début mars dernier, le chef de l'Etat a ordonné, lors d'un Conseil des ministres qu'il a présidé et consacré entre autres à l'avancement des projets miniers actuellement en cours de réalisation, de prendre toutes les mesures nécessaires, permettant de faire avancer davantage ces projets stratégiques et de respecter leurs délais de réalisation. Instruisant le Gouvernement de coordonner entre les différents secteurs et d'intensifier les efforts tout en suivant de près ces projets miniers, soulignant la nécessité de lever tous les obstacles auxquelles ils sont confrontés. Des instructions qui démontrent l'importance accordée à ce secteur qui devrait jouer dans un avenir proche, un rôle déterminant dans le développement économique du pays.
Pour renforcer la production nationale en matières premières, le secteur des mines a lancé des projets d'exploitation de plusieurs gisements dans différentes régions du pays.
Notamment le projet de Gara Djebilet, dont l'exploitation a déjà franchi les premiers pas à partir des installations pilotes et après confirmation de bruts concentrés et de poudre de fer, avec une capacité de production de
50.000 t/an chacune, avant que le projet n'entre dans la phase d'exploitation à grande échelle avec une capacité d'extraction annuelle de 40 à 50 millions de tonnes de fer brut.
Ce qui nécessitera la réalisation d'installations, dont le coût varie d'un milliard à 1,5 milliard de dollars par an sur une période allant de 8 à 10 ans.
Le projet de mine de phosphate intégré à Bled El Hadba, fruit d'un partenariat entre la société Asmidal (filiale de Sonatrach), le groupe Manal et deux sociétés chinoises avec un investissement de l'ordre de 7 milliards de dollars, sans compter les projets d'infrastructures connexes, estimés entre 5 et 6 milliards de dollars. Un projet qui sera mis en œuvre en trois phases, chacune d'une durée de cinq ans dont la réalisation sera accompagnée d'un autre projet dans la région de Laâouinet (Tébessa) pour la fabrication de produits de phosphate, qui permettra à l'Algérie de devenir l'un des principaux producteurs et exportateurs d'engrais phosphatés au niveau international.
Et, enfin, le projet de la mine de zinc et de plomb à Oued Amizour, qui contient des réserves exploitables estimées à 34 millions de tonnes, avec une production annuelle estimée à 170.000 t de concentrés de zinc, et 30.000 t de concentrés de plomb. Un projet minier pour lequel l'Etat a déjà pris toutes les mesures nécessaires pour réunir les conditions de son lancement, notamment en ce qui concerne les aspects liés à la sécurité et à la protection de l'environnement.
Rabah Mokhtari


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