Algérie

Exécutif communal de Souk Ahras : Tiraillements autour d'un fauteuil



Le climat de suspicion qui règne au sein de l'exécutif et le travail de coulisse et de déstabilisation entretenu à outrance trouveront peut-être épilogue avec une reconfiguration souhaitée« salutaire » par certains élus. Les quatre affaires judiciaires engagées récemment contre deux élus de l'APC de Souk Ahras ne seront pas sans conséquences sur la composante de l'exécutif communal qui, rappelons-le, n'a pas hésité, dans les premiers mois de son installation, à sortir des oubliettes une ancienne condamnation pour évincer le n°2 de la liste FLN. « Les articles 32 et 33, qui avaient servi à prendre une telle décision, seront appliqués à la lettre pour ces deux nouveaux cas pour peu que l'écrit devant émaner du parquet soit envoyé dans les délais », apprend-on auprès d'un élu communal de même obédience qui a requis l'anonymat. La récente agitation chez les jeunes recrutés, dans le cadre du dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP), qui ont publiquement pointé du doigt un autre vice-président de l'APC et principal candidat au remplacement du premier magistrat de la ville lors du putsch avorté du mois de juillet dernier, n'a pas laissé coites les autorités locales qui ont aussitôt résolu le problème, mais a gardé une odeur de complot pouvant provoquer, à cause d'un arrivisme, maladif, l'irréparable.Le mois de juillet dernier, des demandeurs d'extraits de naissance au niveau de l'antenne de l'etat civil avaient été incités, par un élu, au regroupement pour provoquer la désaffection du maire chez la population et accélérer le départ de ce dernier. Pour revenir aux deux élus candidats à l'éviction, des échos font état, depuis quelques jours, d'une opposition farouche de la part de certains cercles décideurs qui auraient vainement tenté de dissiper les quatre affaires liées, a-t-on appris, à des détournements de plusieurs millions de dinars, à des opérations de blanchiment d'argent, au faux et usage de faux et au scandale du couffin du Ramadhan 2008. La déstabilisation, le climat de suspicion qui règne au sein de ce même exécutif, boycotté depuis plus d'une année par un élu PT et un autre d'obédience FLN, et le travail de coulisse entretenu à outrance trouveront peut-être épilogue avec une reconfiguration souhaitée « salutaire » par les élus que nous avons eu l'occasion de questionner.


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