Algérie

Examens partiels du BAC


Examens partiels du BAC
A la suite de la fuite massive des sujets du baccalauréat 2016, c'est aujourd'hui que les examens partiels seront refaits, en effet, 557 000 candidats au niveau national sont appelés à se diriger vers les centres des examens pour repasser leurs examens. Il y aura, donc 7 matières pour les sciences expérimentales, 4 matières pour les filières des mathématiques, maths-techniques et gestion-économie, et d'une matière pour la filière des langues étrangères.La ministre de l'Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, avait indiqué que "38% de l'ensemble des candidats sont concernés par les examens partiels du bac, alors que le taux des candidats concernés par les matières en commun est de 21%". Ce taux représente un total de 557.000 candidats à devoir repasser les épreuves partielles du baccalauréat. Aucun changement n'est annoncé s'agissant des centres d'examens et des numéros d'inscription. Par contre, la couleur des convocations change puisqu'il s'agit d'un examen partiel. D'ailleurs, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale a affirmé récemment à la Radio nationale que 2.072 centres répartis à travers le pays, soit 81% de ceux mobilisés durant la première session (2.561) ont été habilités à accueillir les candidats. "Des mesures draconiennes ont été prises pour assurer un risque zéro afin d'éviter toute nouvelle fuite de sujets et réussir, ainsi, le déroulement des épreuves dans les meilleures conditions possibles", a-t-il soutenu. Le représentant du ministère de l'Education nationale a expliqué ainsi, qu'en dehors d'autres mesures de prévention, il n'a pas voulu divulguer tous les dispositifs relatifs à l'impression des sujets, leur acheminement vers les centres d'examen et leur distribution aux candidats, qui ont été réexaminés. Le gouvernement a d'ailleurs décidé que l'impression des sujets des épreuves soit confiée à l'Imprimerie de l'Armée nationale populaire. Aussi, l'une des mesures suggérées par nombre de spécialistes en technologies de l'information et de la communication, sera de verrouiller l'ensemble des réseaux sociaux actuellement en fonction, à savoir Facebook et Twitter en plus du blocage de la 3G pendant le déroulement des épreuves. Par ailleurs, Abdelhakim Belabed, a soutenu que les candidats retardataires, lors de la précédente session seront autorisés à prendre part à celle à venir. Un calendrier d'épreuves soupleLa ministre a souligné que le calendrier des examens qui se dérouleront pendant le mois de ramadhan est souple, précisant que l'épreuve de mathématiques sera, à titre d'exemple, organisée lundi 20 juin de 9 h à 12 h 30 mn, l'épreuve de sciences le mercredi 22 juin de 9 h à 13h 30mn. Et l'épreuve de physique sera organisée le jeudi 23 juin de 9h à 12 h 30mn.Concernant la correction, Mme Benghebrit a rappelé le maintien du dispositif mis en place pour cette opération ainsi que les dates retenues pour annoncer les résultats. Les résultats connus au plus tard le 15 juilletC'est d'ailleurs ce qu'avait annoncé, auparavant, la ministre de l'Education, Mme Benghebrit, qui avait dit que les "candidats arrivés en retard aux épreuves initiales sont autorisés à refaire l'examen, contrairement à ceux qui sont coupables de fraude". Concernant la correction, la ministre a rappelé le maintien du dispositif mis en place pour cette opération, alors que les résultats du bac, toutes filières confondues, seront connus "au plus tard le 15 juillet 2016" ; c'est d'ailleurs ce qu'avait annoncé le ministère, dans un communiqué publié sur son site internet. Suite aux fuites de sujets ayant entaché le déroulement du bac 2016, la ministre de l'Education nationale a affirmé que son département "est déterminé à tirer les leçons de cette mauvaise expérience", estimant que "des changements dans l'organisation et la programmation des examens nationaux, notamment le bac, sont désormais un impératif".Elle a souligné, dans ce sens, que "les résultats du comité mixte entre le ministère et ses partenaires sociaux, installé à cet effet, seront prochainement présentés". Pour la ministre, la fuite des sujets "a perturbé le bon déroulement de l'examen et ne peut être considérée comme une fraude pour l'obtention du bac, indépendamment du nombre de candidats et de l'importance de cet examen aux yeux de la famille éducative", soulignant que "la fuite des sujets était une tentative de sabotage du pays". "Sans vouloir entamer le déroulement de l'enquête menée par les services compétents ou anticiper ses résultats, je peux néanmoins affirmer que les personnes qui sont derrière cet acte criminel voulaient porter un coup au pays dans ce qu'il a de plus cher, à savoir son système éducatif et de l'enseignement", a-t-elle poursuivi.L'enquête judiciaire enclenchée suite à cette affaire a débouché sur l'arrestation de 4 personnes du centre d'impression de l'Office national des examens et concours (ONEC) de Kouba soupçonnées d'être impliquées dans les fuites des sujets du baccalauréat 2016, a indiqué jeudi le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'hamed (Alger), Khaled El-Bey. "Quatre mis en cause ont été arrêtés et présentés aujourd'hui (jeudi) devant le parquet du tribunal de Sidi M'hamed qui a demandé l'ouverture d'une information judiciaire contre eux pour abus de fonction, violation de secrets et complicité", a précisé le procureur de la République dans une déclaration à la presse, en présence du responsable de la section de recherches de la Gendarmerie nationale, le commandant Zaghdoudi Mourad. "Les investigations qui ont eu lieu au centre d'impression de l'ONEC à Kouba ont montré que certains membres de la commission de lecture et de correction ont commis des infractions par rapport aux dispositions prévues pour sécuriser les sujets, dont l'interdiction d'avoir un appareil électronique durant leur présence dans le centre", a fait savoir le procureur de la République. "Les expertises techniques menées sur les équipements saisis, dont un ordinateur portable, un appareil photo, deux disques durs externes, dont un d'une capacité de 500 Go, ont montré que les mis en cause ont enfreint le règlement interne", a-t-il indiqué.
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