Examen réussi pour M. Baldassi
La grande affiche proposée pour le dernier match de ces huitièmes de finale était Espagne-Portugal, un derby de la péninsule ibérique, qui recommandait prudence et vigilance à l'effet d'imposer le silence à ceux qui, par leurs suggestions et propositions pertinentes, formulées sans relâche et avec insistance en pareilles circonstances, faisaient pencher logiquement la balance, en rapport avec ce que peut apporter « la vidéo » aux arbitres comme assistance et en conséquence améliorer leur performances. Donc, le match classé à haut risque, sentait la poudre et le roussi, ce qui a amené à désigner comme arbitre M. Baldassi. Mais en suivant les péripéties de cette chaude empoignade, la retenue de certains faits, reste de mise : l'arbitre argentin, M. Baldassi, a apposé sur le « jabulani » une bise, espérant une grande maîtrise, ne pas commettre de bêtises et diriger le match à sa guise, mettant entre lui et les erreurs (graves) d'arbitrage une balise.Les adversaires de toujours (Puyol et Costa), comme dans une balade, se sont donné l'accolade. Bien que les Portugais, face aux attaques incessantes espagnoles et devant un exercice de passes de grande qualité avec différentes variétés, ont choisi une stratégie de jeu défensif basée sur la virilité. Un manque préjudiciable, en fin de match, de lucidité de l'arbitre en tolérant deux charges dangereuses dont une sur le gardien Cassillas, non sanctionnées, l'expulsion du joueur portugais totalement erronée et un placement en course et sur balle arrêtée, par moments, désordonné, dû essentiellement à un travail stratégique abandonné, car ces aléas sont avec le foncier subordonnés. En conclusion, si l'accolade entre adversaires est un geste noble et de sages, celui, par contre, qui crache sur l'écran d'une caméra, tel un gage en direction des millions de téléspectateurs, de la part d'une star, après une élimination, ne peut être considéré qu'un cas de rage et qu'il doit être mis, au plus vite, dans une cage.
Posté Le : 01/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salim Oussaci
Source : www.elwatan.com