Algérie

Examen des entraves auxquelles sont confrontées certaines opérations



Examen des entraves auxquelles sont confrontées certaines opérations
Le Secrétaire général du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Larbi Merzouk a présidé une réunion de la commission intersectorielle pour le suivi de la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement, laquelle s'emploie à la consécration de l'équilibre du développement initié par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, indique, hier mercredi un communiqué du ministère.«La commission, qui comprend tous les secteurs concernés avec la participation des walis de Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf, a été installée en application des instructions du Premier ministre portant impératif de mettre en place un mécanisme interministériel chargé du suivi de la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement, données lors de la réunion du Gouvernement en date du 9 octobre courant», note la même source.
Par ailleurs, la commission constituera «un espace de coordination continue en ce qui concerne la mise en œuvre des projets prévus par ces programmes, outre l'examen des entraves et des problèmes auxquels sont confrontées certaines opérations, en vue de leur réalisation dans les délais impartis».
A noter que lesdits programmes «ont bénéficié d'une enveloppe financière importante de plus de 400 milliards de DA», conclut la même source.
Pour rappel, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait, lors du Conseil des ministres du 25 mars 2024, donné des instructions concernant le suivi de la mise en œuvre des programmes complémentaires de développement dans les wilayas de Khenchela, Tissemsilt, Djelfa et Tindouf. Dans ce cadre, il avait mis l'accent sur l'impérative consolidation de la cohésion nationale, qui est au centre de ses priorités, à travers une stratégie reposant sur un équilibre en matière de développement à même de rattraper les lacunes enregistrées par le passé dans certaines régions par rapport à d'autres.
D'autre part, il avait enjoint d'accorder une importance majeure au parachèvement des programmes de développement dans ces wilayas, qui en ont été dépourvues des décennies durant.
S'agissant de la wilaya de Djelfa, le président de la République avait insisté sur l'importance de l'aménagement urbain et de l'harmonisation du chef-lieu de la wilaya avec l'expansion urbaine à cachet moderne. D'autre part, il avait ordonné l'augmentation du quota de logements ruraux pour la wilaya de Tissemsilt de 3.000 à 15.000 unités.
Dans ce cadre, le directeur des Collectivités locales au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Youcef Roumane, avait déclaré que ces programmes de développement local «s'inscrivent dans le cadre de la lutte contre les disparités de développement régional».
Il avait souligné que «ces programmes visent la mise à niveau des infrastructures dans le but de dynamiser l'économie locale». C'est dans cette optique, avait-il ajouté, que «le président de la République a alloué des programmes complémentaires à certaines wilayas», précisant ainsi que «les quatre wilayas ont bénéficié, jusqu'à présent, d'un montant total de 420 milliards de DA».
En se basant sur le bilan d'étape présenté en ce Conseil des ministres, par le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, le même responsable avait mentionné, que «ces programmes avancent globalement, bien que certains secteurs nécessitent des ajustements budgétaires», citant l'exemple du nombre de logements ruraux alloués à Tissemsilt qui a été augmenté à 15.000 unités au lieu de 3.000 unités prévues initialement.
Il avait également expliqué que le programme de Tissemsilt est en cours d'exécution, alors que celui de Khenchela est en voie d'achèvement, tandis que ceux de Tindouf et de Djelfa sont en attente de notification.
Concernant la nature des projets retenus, il avait cité, à titre illustratif, le programme affecté à Khenchela et qui inclut des travaux dans les secteurs de l'hydraulique, des travaux publics ainsi qu'une ligne ferroviaire de 50 kilomètres représentant 50% du budget total du programme. Le même responsable avait insisté, par ailleurs, sur «l'impact socio-économique important» de ces projets, notamment la voie ferrée qui «dynamisera l'économie locale à Khenchela et les projets structurants à Tindouf».
Djamila Sai


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