Examen de fin de cycle primaire

Benbouzid espère plus de 80% de réussite Benbouzid voit «grand»: il espère, et ce n’est certainement pas une injonction, un taux de réussite de 80% aux examens de 6e qui ont débuté hier. Atteindre un tel taux de réussite n’est pas chose facile, car l’objectif escompté n’est pas d’optimiser le nombre de places pédagogiques dans les établissements scolaires, mais plutôt de promouvoir l’éducation et l’enseignement en relevant le niveau des élèves, a-t-il tenu, néanmoins, à souligner. Pour s’assurer un taux «imbattable» et éviter aux moins de 16 ans de raser davantage les murs, Benbouzid affirme qu’il s’agit là d’une «étape cruciale dans le parcours éducatif de l’élève, à travers laquelle l’Etat garantit la démocratie de l’enseignement à tous les enfants de l’Algérie jusqu’à l’âge de 16 ans». «Etant donné que l’élève doit nécessairement passer cette étape scolaire, une session de rattrapage a été programmée pour tous ceux qui n’auront pas obtenu les moyennes leur garantissant le passage en 1ère année moyenne», a ajouté M. Benbouzid. Pour le ministre, l’objectif recherché à travers l’organisation des deux sessions à l’examen de fin de cycle primaire est «l’évaluation des acquis et des connaissances des élèves dans les matières essentielles que sont les langues arabe et française ainsi que les mathématiques». Interrogé par ailleurs sur le mode de déroulement de ces examens pour la prochaine année scolaire, en fait la dernière dans le cadre des réformes de 1999 du cycle primaire, réformes qui, selon le Premier responsable du secteur, devront se poursuivre dans les autres cycles. A ce propos, M. Benbouzid dira que «deux examens différents, adaptés aux données pédagogiques et éducatives de chacun, seront organisés durant la même période». Le ministre de l’Education nationale n’a pas manqué de mettre l’accent sur les moyens mobilisés, «importants» selon lui, par son secteur pour garantir le bon déroulement des épreuves dans tout le pays, citant les repas et le transport assurés pour les enfants résidant dans des zones éloignées des centres d’examens. Quant à la question des écoles privées, M. Benbouzid, qui a fait remarquer que 636 élèves scolarisés au niveau de ces établissements prennent part cette année à l’examen de fin du cycle primaire, a annoncé la fermeture de deux d’entre elles à Alger pour non respect du cahier des charges tel qu’approuvé par son département, plus particulièrement le point relatif à l’enseignement en langue nationale. Farida Kadache