Un prénom et un nom qui ont marqué la presse algérienne. Aujourd'hui, tu n'es plus, on aurait voulu te voir encore.
Tu ne peux plus écrire, raconter et évoquer ces « bêtes » féroces qui empoisonnent la vie des hommes. Parler à titre posthume, de l'immensité du personnage, il y a comme un malaise, et c'est à peine si nous nous sommes aperçus du départ de Salim, un 16 juin 2001. Il est parti sans faire de bruit. Un silence assourdissant entoure les plumes fabuleuses, en cette journée du 3 mai, une éprouvante expérience pour la mémoire d'un des précurseurs du journalisme au regard si communicatif, sachant parler en silence et qui a tout dit lorsque la presse était muselée. Homme d'humilité, sans concession pour une indépendance vis-à-vis du pouvoir, et du pouvoir de l'argent, dira toujours modestement n'écouter que sa conscience et respecter surtout l'éthique. Afin que nul ne puisse effacer de l'histoire ce valeureux combattant, qui n'avait pour maître ni la fortune, ni la gloire, et qu'on a oublié par inadvertance. Le moment de nous séparer, vite arrivé, est-il juste d'oublier celui qui a tout fait pour défendre la presse contre toutes les formes d'oubli 'Merci pour tout, Salim, et repose en paix. Ton frère Mohamed El Hadi
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Posté Le : 16/06/2010
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com