Un couloir aérien en Irak pour Israël?
Israël aurait entamé des négociations pour obtenir l’usage d’un corridor dans l’espace aérien irakien, contrôlé par les Etats-Unis, au cas où l’Etat hébreu déciderait de frapper les installations nucléaires iraniennes, selon un quotidien britannique.
Le ministre adjoint de la Défense israélien Ephraïm Sneh a immédiatement démenti. Selon le «Daily Telegraph», qui cite un haut responsable non identifié de la défense israélienne, les discussions en cours porteraient sur la planification de divers scénarios.
Pour Ephraïm Sneh, il s’agit «d’informations sans fondement». «Peut-être que des gens veulent détourner l’attention de la nécessité de sanctions économiques immédiates (contre l’Iran, NDLR) avec des histoires sur une action israélienne imminente, qui n’est pas au calendrier». Demain, les représentants des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU ainsi que de l’Allemagne se retrouvent à Londres pour discuter de nouvelles sanctions contre Téhéran, qui poursuit son programme nucléaire, jugeant injustes les résolutions du Conseil de sécurité et dénonçant la politique de deux poids deux mesures.
«Toutes les options» restent sur la table
Le vice-président américain Dick Cheney a renouvelé, hier, son soutien à un règlement diplomatique de la crise iranienne mais a averti que «toutes les options restaient sur la table» afin d’empêcher «l’erreur grave» qui serait de laisser l’Iran se doter de l’arme atomique. M. Cheney a fait ces déclarations depuis Sydney. Vendredi, M. Cheney avait, à trois reprises, dit à la chaîne TV américaine ABC «n’écarter aucune option», en référence à une éventuelle opération militaire.
«Allégations infondées» selon Téhéran
Parlant de ses ambitions nucléaires, l’Iran a accusé les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et Israël d’»allégations infondées», soulignant avoir toujours considéré la fabrication et l’utilisation d’armes de destruction massive «inhumaines, immorales et illégales».
Un représentant de l’Iran à l’ONU a déclaré devant le Conseil de sécurité que Téhéran avait un «droit inaliénable» de développer une technologie nucléaire pacifique et que son pays ne «cédera pas aux pressions émanant d’allégations infondées et sans preuve et aux arrière-pensées politiques».
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Posté Le : 25/02/2007
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com