Algérie

Eventuel débordement du barrage: 150 familles menacées à Tipasa



Trois commissions ont été installées, mardi à Tipasa, pour prendre en charge le problème de la réoccupation, par 150 familles, des anciennes demeures désaffectées, implantées aux abords du barrage de Boukourdane, situé dans la daïra de Sidi Amar, apprend-on du wali, M. Mustapha Layadi.Les trois commissions sont chargées, pour la première, de l'examen de la situation en aval du barrage (vidange, impact sur les lieux à), la seconde du recensement des habitations et des familles qui ont réoccupé les lieux, alors que la troisième a pour mission de veiller à la prise en charge, l'accueil et le secours des occupants de ces maisons désaffectées, en cas du débordement du barrage.
Cette dernière comprend l'ensemble des secteurs concernés, en l'occurrence des responsables de l'Agence Nationale des Barrages et des Transferts (ANBT), de l'Armée nationale populaire (ANP), de la Protection civile, de la Gendarmerie nationale, de la daïra et de la commune, a précisé à lAPS le chef de l'exécutif, qui a déploré que les habitations «n'aient pas été démolies au moment du relogement des familles déplacées suite à la mise en service du barrage en 1997 ».
Le remplissage du barrage a atteint la cote 109, alors que la cote de débordement est de 110, a observé, par ailleurs, le wali, qui a souligné que «toutes les dispositions ont été prises par les responsables pour faire face à toute éventualité ».
Lors de la mise en service du barrage en 1997, les 83 familles, qui habitaient le village socialiste le jouxtant, ont été relogées dans des habitations de type social et rural et indemnisées suite à leur expropriation de leurs terres situées dans le lit du barrage.
Quinze années après, les habitations désaffectées ont été occupées par quelque 150 autres familles, qui demandent aujourd'hui les autorités locales de les reloger, sous prétexte que leurs vies sont menacées par un éventuel débordement du barrage.


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