Algérie

Evaluation des risques



Evaluation des risques
On a parlé ces derniers temps de l'évaluation des risques. Des risques à évaluer dans quel système économique ' En réalité, le système politique a sa part dans l'évaluation des risques.Le risque n'est pas le même dans une économie où tout repose sur la dépense publique, en économie protégée ou en économie de marché. Même l'impulsion à donner à l'industrie n'est pas la même selon que l'on soit entré en économie de marché ou qu'on demeure encore en économie dirigée. Le ministre de l'Industrie voudrait bien procéder à un «choc» qui réveille les consciences et les mobilise autour du développement. C'est louable comme intention, mais cela est-il jouable quand on ne compte que sur nos investisseurs nationaux plus particulièrement en absence d'investisseurs étrangers qui nous aideront à accélérer l'acquisition de compétences qui nous préparent pour les horizons de complète levée de nos barrières douanières ' Une entreprise qui entre dans l'économie de marché a besoin qu'à chaque instant, il lui soit disponible l'ensemble des facteurs qui contribuent à l'analyse des risques. Et pourtant, un nouveau métier, celui de l'analyse des risques, tarde à entrer en Algérie alors qu'aussi bien l'économie de marché que même l'activité politique partisane dans le contexte de la concurrence entre partis politiques devraient en être demandeurs. Dans l'ancien système politique ou l'ancien système économique, avec un marché protégé et des prix administrés, il n'y avait pratiquement pas la nécessité d'introduire le calcul des risques puisqu'on travaillait dans un système d'absence d'incertitudes. Tout était rentable, tout projet agréé ne pouvait souffrir de concurrence tellement l'Etat lui-même veillait à n'accorder des autorisations d'investir que dans des domaines dit non saturés. A ce jour d'ailleurs, cette habitude a perduré, ou plutôt est reconduite, notamment par exemple dans le secteur privé du transport. L'Apsi n'accorde plus des autorisations d'investir dans le secteur privé du transport public pour la raison, dit-on, que les banques auraient reçu des instructions, dès 1989, de ne plus accorder des crédits à ceux qui se présentent pour investir dans ce secteur. On voit que dans ce secteur du transport, il n'y a plus de raison à investir dans le calcul des risques.




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