Algérie

Euthanasie



Euthanasie
Etre un peuple, une nation. Situation qui suppose plusieurs questionnements vu le fossé entre les concepts et la réalité. A l'ère de la mondialisation capitaliste, il semblerait que les peuples sont soumis à une lente euthanasie.
A l'origine, l'euthanasie, qui vient du grec, désigne l'acte mettant fin à la vie d'une autre personne pour lui éviter l'agonie. Dans une acception plus contemporaine et plus restreinte, l'euthanasie est décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales et/ou physiques intolérables, particulièrement par un médecin ou sous son contrôle. Cependant, avec les conséquences de cette nouvelle et suicidaire vision du monde, ce n'est plus l'individu qui est soumis à cette pratique controversée, mais bel et bien les peuples, les nations. Cela renverrait à la mort d'un pays, d'un peuple, d'une culture, d'identités... Bref, une tout autre dimension, dans laquelle nous ne sommes plus dans la conception d'une éthique personnelle mais devant un ensemble tout à la fois théorique, politique, social, économique, culturel... Entre la mort d'une personne et la mort d'une nation, il peut y avoir quelques différences. La mort d'une personne, c'est une fin, mais peut-on imaginer la mort et la fin d'un pays, d'un peuple, d'une économie, d'une société, d'une culture, entité qui vient des profondeurs de siècles d'histoire et a plutôt tendance à continuer à vivre quels que soient les aléas, même dramatiques, auxquels elle a été confrontée jusqu'alors... Dans ce sens, essayons de scruter cette image d'un peuple «conçu» à l'image d'archétypes expérimentaux prêts à l'emploi, obéissant au moindre stimulus à l'image du chien pavlovien. Pour étayer mes propos, je citerai en exemple la société américaine qui cherche à exporter et imposer son système, quitte à anéantir des peuples. Cette «Zunie» évaporée, fanatique et raciste, qui s'est substituée à cette fiction hollywoodienne, sans avenir terrestre s'arrogeant le droit de piller, contaminer et détruire la Terre, et de bombarder les nations non corrompues par les protocoles des timbrés de Sion. Elle représente en fait ces lieux que le malin a avilis pour s'y fondre sans faire tache. Cette société qui se vante d'avoir une culture jeune s'exprime dans le batifolage : sexe, musique rock ou équivalents actuels, jeux vidéo violents, sport et télé- réalité. Cette culture a transformé le pays et semble sur le point d'avarier le reste du monde. Il y a même des signes montrant que, n'en pouvant plus d'attendre sa libération, la jeunesse laïque arabe et iranienne s'adonne à cette mode porno-rock. La pensée indépendante, dans ce pays qui se targue d'être démocrate, est un concept avec lequel beaucoup d'Américains sont très étrangers ou qu'ils ne souffrent guère. La plupart veulent surfer sur les émotions, se faire dire ce qu'ils veulent entendre. Ils savent déjà ce qu'ils pensent. Le job d'un auteur consisterait à conforter le lecteur, et, s'il ne le fait pas, ce serait un misogyne, un communiste libéral rosâtre, ou un agent secret de l'establishment fasciste. Tous conviendront qu'il ne s'agit pas là d'un bon fils de p'. Pendant ce temps, la classe politique se paye toujours une retraite double aux frais de la population.


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