Algérie

Europe/Covid-19 : une dizaine de pays poursuivent le déconfinement



Une dizaine de pays européens ont commencé lundi à réduire les restrictions introduites pour freiner la propagation du coronavirus (Covid-19) avec, pour la plupart, le maintien des gestes barrières de crainte d'une nouvelle vague de contaminations.De la Belgique à la France, en passant par l'Espagne et l'Allemagne, les autorités adaptent leurs mesures de déconfinement aux besoins spécifiques de leurs pays respectifs. Chacun y va de ses propres réglementations.
Ainsi, en Allemagne, les Lander préfèrent déterminer eux-mêmes la politique en matière de déconfinement. Dans les Lander de Rhénanie-du-Nord-Westphalie et de Basse-Saxe, la détente amorcée précédemment se poursuit à un rythme rapide.
Après 50 jours de confinement, les Belges peuvent, sous certaines conditions, accueillir quatre personnes qui seront toujours les mêmes dans leur maison. Des magasins non essentiels pourront également rouvrir leurs portes.
En France, la règle stricte selon laquelle les personnes ne sont pas autorisées à partir sans autorisation a été levée. Mais dans le nord et le nord-est du pays, y compris à Paris, d'autres restrictions restent en vigueur et les parcs, par exemple, restent fermés. Les cafés et les restaurants ne sont pas encore ouverts.
Par exemple en Allemagne, pays relativement épargné par l'épidémie a lâché ses mesures de confinement avant les autres, mais où trois cantons dépassent actuellement le plafond fixé de 50 nouvelles contaminations pour 100,000 habitants. La chancelière Angela Merkel et les régions sont convenues d'un mécanisme de reconfinement au niveau local si le nombre des cas repartait à la hausse. Résultat, un retour à la normale dans tous les secteurs d'activité "reste très fragile", craignent certains spécialistes.
"Il faut absolument" que les gens "appliquent les gestes barrière, c'est-à-dire qu'ils passent d'un confinement chez soi à un confinement sur soi, penser que soi-même on doit se protéger, on doit protéger les autres", prévient la virologue et ex-sous-directrice générale de l'OMS Marie-Paule Kieny.


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