Déjà décisif lors du titre au Mondial-2010, le milieu de l'Espagne Andres Iniesta est toujours l'un des hommes-clés de la Seleccion lors de l'Euro-2012, dans le rôle de l'accélérateur. Même s'il n'a pas encore marqué de ce rendez-vous, le petit milieu du FC Barcelone est celui par lequel le danger arrive côté espagnol.
Aimantant tous les ballons, Iniesta est capable de dynamiser le jeu sur une passe ou une course. Contre l'Italie (1-1) et alors que l'Espagne n'était pas au mieux en première période, c'est lui - avec son coéquipier du Barça Xavi - qui a sonné la révolte, invitant ses coéquipiers à se défaire de leurs crispations du premier acte. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si le petit milieu aux gestes d'anguille a été élu meilleur homme du match à l'issue de la rencontre par l'UEFA.
Et face à l'Eire (4-0), il aura fait vivre un véritable cauchemar à son vis-à-vis Whelan, étourdi par les dribbles et les cavalcades du petit tourbillon. Débordant d'énergie et de vitalité, ce milieu de 28 ans ne semble rien ressentir de sa saison harassante avec les Catalans, conclue par une place de dauphin du Real Madrid en Liga.
Sans doute le jeu du Barça et de la Roja, basé sur la possession de balle, permet-il une certaine récupération physique. Et même s'il n'en dit rien, il n'est pas à exclure qu'Iniesta, privé cette année de finale de Ligue des Champions après l'élimination du Barça par Chelsea en demies puise dans cette frustration un motif supplémentaire pour mettre au supplice ses adversaires.
"Je me sens dans un moment de forme idéal", confirmait ainsi le principal intéressé juste avant le début du tournoi. Avant de rejeter par modestie un rôle de leader qu'il a toutefois endossé sur le terrain.
"J'ai toujours essayé de jouer mon rôle dans cette équipe, mais je ne me sens pas un leader. Je me sens seulement bien à mon poste", déclarait un Iniesta aussi timide à la cour qu'affirmé sur le pré.
Face à la Croatie, lundi, le petit Catalan et ses deux acolytes créateurs du milieu - Xavi et Silva - ont désormais pour mission de qualifier l'Espagne pour les quarts. Un nul suffirait à leur bonheur, mais connaissant la mentalité de vainqueur
d'Iniesta and co, il y a fort à parier qu'ils ne voudront rien savoir d'un nul et encore moins d'un possible arrangement autour d'un score de 2-2 qui les qualifierait automatiquement avec la Croatie. Actuellement dans la forme de sa vie, il est possible qu'Iniesta et son jeu de la passe mettent tout le monde d'accord, Croates comme Italiens.
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Posté Le : 18/06/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com