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Euro-2016 (quarts de finale) / Allemagne-Italie, ce soir à 20h



Euro-2016 (quarts de finale) / Allemagne-Italie, ce soir à 20h
Favorite de l'Euro, l'Allemagne rencontre l'Italie en quart de finale. Une équipe devenue sa bête noire au fil des années et qui a de vrais arguments pour la contrer.A priori, tout les oppose. L'Allemagne, conservatrice du ballon, conquérante dans le camp adverse, s'opposera donc à l'Italie, patiente et maligne, efficiente en contre depuis le début de la compétition. Car si l'une est une bâtisseuse, l'autre a fait de son collectif une entreprise de démolition très performante. L'opposition de style promet donc de belles perspectives dans le jeu, d'autant que la Squadra Azzura, annoncée outsider de manière relativement logique, a toujours posé beaucoup de problèmes à la Mannschaft, favorite de l'Euro après son titre de championne du monde en 2014. Très inspirée lors de son huitième de finale face à la Slovaquie, l'Allemagne de Joachim Löw a semblé retrouver le niveau qui était le sien avant une campagne de qualification sans éclat et une préparation aux limites de l'inquiétude. L'Italie, auteure d'une véritable démonstration de force face à l'Espagne au tour précédent, est prête à remettre le couvert face à une équipe qui la mettra en position d'exploiter ses forces.La reconnaissanceConte?: «L'Allemagne, la meilleure équipe du monde»l Le sélectionneur de l'Italie considère l'équipe dirigée par Joachim Löw comme la meilleure de la planète. Samedi soir à Bordeaux, l'Italie se mesurera à l'Allemagne en quart de finale de l'Euro-2016. Après avoir fait tomber l'Espagne, double championne d'Europe (2008 et 2012) en huitième de finale du tournoi (2-0), la marche sera encore plus haute contre les partenaires de Toni Kroos selon Antonio Conte. En conférence de presse d'avant-match, le coach de l'Italie a jugé l'Allemagne, une équipe qu'il considère comme la référence mondiale. «On va jouer face à un adversaire très fort à tous points de vue, encore plus fort que l'Espagne. Ils ont tout ce que peut avoir une grosse équipe : la technique, le physique, une idée de jeu très claire, une excellente organisation. C'est l'équipe la plus complète au monde et elle traverse une période faste. Ces derniers jours, nous avons essayé de les comprendre. Il faudra leur faire mal. On a un grand respect pour cette équipe d'Allemagne. C'est la meilleure du monde», a estimé Antonio Conte devant les médias. S'il est conscient que cela ne sera pas simple pour ses hommes, le sélectionneur de la Nazionale croit en les capacités compétitives de son groupe, toujours plus performant quand on l'annonce perdant. «On sait qu'on aura de grandes difficultés demain. Il faudra qu'on arrive à comprendre quoi faire pour déjouer les pronostics. On ne part pas vaincu. On a la volonté de surmonter cet obstacle», a jugé Conte.Pays de Galles - Belgique 3-1Enorme exploit des Gallois !l Quel match ! Quelle envie ! Quelle passion ! La tête sous l'eau pendant le premier quart d'heure, le pays de Galles a réalisé, vendredi soir, l'un des plus grands exploits, si ce n'est l'exploit de cet Euro, en retournant une situation bien mal embarquée. Menés au score après un boulet de canon de Nainggolan des 30 mètres (0-1, 13e), les Gallois ont retrouvé des ailes, d'abord sur une frappe de Taylor repoussée par Courtois (26e) puis sur une tête rageuse de Williams qui n'a laissé aucune chance au portier belge (1-1, 31e). «Cataclysmique», l'armada de Chris Coleman a ébloui le stade Pierre-Mauroy, tuant le match ensuite malgré les assauts de R. Lukaku (48e) et Hazard (51e). Emmené par un énorme Ramsey, le pays de Galles a fait vibrer tout un peuple et c'est sur un contre éclair que Robson-Kanu, idéalement servi par le Gunner, a fait le break après avoir donné le tournis à Meunier, probable futur Parisien (2-1, 61e). Fellaini a eu l'occasion d'égaliser, mais sa tête n'a pas trouvé le cadre (74e). Et en fin de compte, c'est le surprenant Vokes, entré en jeu pour tenir l'attaque dans le dernier quart d'heure, qui a ruiné les derniers espoirs belges d'une tête décroisée sur un centre de Gunter (3-1, 86e). Le but de délivrance pour les Dragons qui affronteront le Portugal en demi-finale au Parc OL mercredi prochain. Pour la Belgique, «favorite», c'est déjà terminé? Une énorme désillusion.Le coachColeman?:?«C'est une journée historique»l Le sélectionneur du Pays de Galles, Chris Coleman, a savouré la qualification de son équipe en demi-finale de l'Euro, après la victoire contre la Belgique (3-1). Le coach des Dragons gallois a montré toute sa joie après la qualification de ses hommes pour les demi-finales de l'Euro. «C'est vraiment difficile à expliquer ce sentiment. Ca fait très longtemps qu'on ne jouait plus de tournoi. Se qualifier était déjà un exploit. On voulait montrer ce qu'on était capables de faire. Il fallait faire quelque chose de spécial face à une équipe comme la Belgique, et c'est ce que les joueurs ont fait. C'est une journée historique. Trois millions de Gallois et de Galloises sont sur un nuage, et ils le méritent. Il y a eu une longue période sans match», a déclaré Chris Coleman, le sélectionneur du Pays de Galles sur beIN Sports. Après cette victoire sur la Belgique, en demi-finale, les Britanniques joueront face au Portugal de Cristiano Ronaldo. «Le Portugal, c'est plus qu'un seul joueur, et surtout une demie. Ce sera un gros match. Gagner l'Euro ' On va essayer de tout donner contre le Portugal, on verra ce qu'il se passera».La méfianceLöw?: «L'Italie répond toujours présent»l Le sélectionneur de l'Allemagne a abordé le choc contre l'Italie avec la plus grande vigilance. Si l'Allemagne a le costume de grand favori dans cet Euro, la Mannschaft devra se mesurer à une équipe d'Italie qui se présente comme sa bête noire. En effet, jamais, dans son histoire, l'Allemagne n'est parvenue à battre la Nazionale lors d'une grande compétition internationale. Un tableau que Joachim Löw connait parfaitement. «Ce n'est pas si détendu que ça. Les joueurs sont très concentrés, à chaque séance, y compris aujourd'hui (vendredi). Cette concentration est accrue avec le fait de jouer des matches à élimination directe. Chaque match peut être le dernier, donc il y a de la tension. Notre équipe a bien travaillé, et elle se détend parfois. C'est une question d'équilibre, tout simplement», a expliqué le technicien allemand dans des propos relayés par L'Equipe. Le sélectionneur des champions du monde ne tarit pas d'éloges au sujet de l'équipe d'Antonio Conte. «ll s'agit d'une équipe solide. Nous connaissons bien l'Italie. On connaît l'unité et la solidarité qui y règnent. Ils répondent toujours présent dans les matches décisifs (...) On est confiants parce que nous sommes conscients de notre potentiel. On devra exploiter au mieux nos qualités en fonction de l'adversaire».Le niveauDe Sciglio?: «Nous savons ce que nous valons»l Le latéral de la Nazionale estime que l'Italie est certaine de ses capacités et a hâte de jouer face à l'Allemagne. Avant le quart de finale de l'Euro-2016 contre l'Allemagne, samedi soir à Bordeaux, l'Italie se prépare à se confronter à un collectif plus huilé que celui de l'Espagne. Pour le latéral Mattia De Sciglio, qui s'est confié en conférence de presse au sujet cette rencontre très attendue, son équipe a des armes à sa disposition. «Cette Allemagne n'a pas encaissé de but, mais nos trois défenseurs se connaissent à la perfection, ils gagnent le Scudetto depuis cinq ans et commandent le reste de l'équipe. Si nous manquons d'éléments individuels au milieu de terrain, d'autres camarades seront prêts à suppléer avec leur grinta et de la détermination. Nous savons ce que nous valons», a assuré le joueur de l'AC Milan.Le jeuCourtois?critique la tactique de Wilmotsl Le gardien de la Belgique a pointé les problèmes tactiques de son équipe. Il considère l'élimination comme un grand échec. Défaite face au Pays de Galles lors du quart de finale de l'Euro-2016 (3-1), la Belgique a de nouveau fait preuve d'un manque de liant sur le plan collectif. Thibaut Courtois, lui, n'a pas pris de gants au moment d'aborder la tactique mise en place par son sélectionneur, Marc Wilmots. Sondé au sujet d'une supériorité galloise sur la Belgique, le portier des Diables Rouges a offert une réponse très franche : «C'est une des plus grosses déceptions de ma carrière. Et j'ai perdu une finale de Ligue des champions. Pour moi, c'est la même chose que contre l'Italie (défaite 0-2 lors du premier match de l'Euro pour la Belgique, ndlr) la même tactique, les mêmes problèmes. On commence bien le match, leur bloc était plus haut. Mais après notre but, on a trop reculé. Ils ont profité des espaces, et ils contrôlaient alors le match», a jugé Courtois au micro de la RTBF, qui a également ajouté au sujet de la Belgique : «Après le but de Radja, on a trop reculé vers notre but. Ils ont eu plus d'espace et ont pris possession du jeu. Quand ils contrôlaient le match, on sentait qu'ils allaient marquer.»La sanctionRamsey suspendu face au Portugall Le milieu de terrain du Pays de Galles ne pourra pas jouer lors de la demi-finale face au Portugal pour cause de suspension. En dépit de la victoire et la qualification du Pays de Galles en demi-finale de l'Euro-2016, la sélection de Gareth Bale devra composer sans un élément essentiel à son collectif face au Portugal, le 6 juillet prochain au Parc OL. En effet, en raison de son carton jaune récolté contre la Belgique ce vendredi soir (3-1), Aaron Ramsey ne pourra pas disputer ce match si important contre les partenaires de Cristiano Ronaldo.


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