Euro 2012 : Grèce - Rep. Tchèque : Défaite strictement interdite !

Les Tchèques veulent laver l'affront.
Les Grecs ont repris confiance.
A l'issue de la 1re journée, le groupe A semble promise à la Russie. Par contre, la deuxième place peut encore revenir aux 3 autres formations, mais déjà, les Tchèques sont sous la pression de l'élimination. Affronter la Grèce est un mauvais souvenir pour la République Tchèque (1/2 finale de l'Euro en 2004). Pour leur deuxième match de la compétition, les Grecs rencontrent les Tchèques dans un match capital pour les deux équipes. Lors de leur premier match, les Tchèques ont été surclassés par les Russes, ou on a pu voir qu'ils avaient de gros problèmes au niveau défensif. En face, la Grèce a connu 20 minutes d'horreur avant de se reprendre pour égaliser (sans oublier le but annulé pour un hors jeu limite et le penalty raté), face à une équipe polonaise largement aidée par des décisions arbitrales assez louches. Seul mot d'ordre pour les deux nations avant ce match, c'est de ne pas perdre, mais surtout d'essayer de remporter les trois points de la victoire, qui vont permettre au vainqueur de préserver ses chances de qualification intactes, et pour le perdant d'entamer le troisième match pour le plaisir, vu qu'il n'aura aucune chance d'accéder au fameux quart de finale...
Les Grecs ont repris confiance
On promettait la «guerre» à la formation grecque pour le match d'ouverture de l'Euro 2012 contre la Pologne et finalement, les hommes de Fernando Santos auraient pu prendre 3 points face au pays organisateur. Les Grecs ont été rapidement menés 1-0, ils ont pris un carton rouge juste avant la mi-temps et, pourtant, ils ont égalisé et ils auraient pu s'imposer si Karagounis n'avait pas raté un pénalty à 20 minutes de la fin (1-1). Sur leurs 22 derniers matchs, toutes compétitions confondues, les Grecs n'ont perdu qu'une seule fois et ils ont concédé onze résultats nuls. Leur mission est donc de répéter la même prestation face aux Tchèques, mais en arrachant la victoire au bout. Dans cette optique, les absences d'Avraam Papadopoulos (blessé) et celle de Sokratis Papastathopoulos (suspendu) ne vont pas trop les aider, mais ils ont montré lors du premier match assez de caractère pour surmonter ce genre d'obstacle.
Les Tchèques veulent laver l'affront
Du côté tchèque, on est encore plus impatients de disputer cette rencontre. Fessés par les Russie pour leur entrée en lice dans la compétition, Milan Baros et ses partenaires ont passé les derniers jours à se remobiliser et à essayer de se remotiver pour redresser la barre tant qu'il est encore temps. Ils savent cependant qu'il ne suffit pas de le vouloir, il faut également le démontrer sur le terrain. Les partenaires de Jaroslav Plasil peuvent venir perturber une équipe grecque, assez moyenne dans le jeu, mais solide défensivement, surtout qu'ils auront à c'ur de prendre leur revanche sur la 1'2 finale de l'Euro 2004 : défaite 1-0 devant ...la Grèce.

Bon à Savoir
La Grèce n'a remporté qu'un seul de ses 6 derniers matchs.
En cas de nouvelle défaite, la République Tchèque serait assurée de quitter l'Euro.
Les Grecs devront faire sans Avraam Papadopoulos, le défenseur de l'Olympiakos et pion majeur de l'effectif de Fernando Santos est blessé pour le reste de la compétition.
La ligne d'attaque grecque alignée face à la Pologne (Ninis, Samaras, Gekas) n'a marqué que 5 buts en 3 400 minutes passées sur le terrain avec la sélection. Soit moins d'un but tous les 6 matchs.

Notre pronostic : victoire de la République Tchèque
En confiance après son bon match contre la Pologne, la Grèce se situe incontestablement dans de meilleures prédispositions pour remporter cette rencontre. La situation est claire pour la République Tchèque, une défaite serait éliminatoire et la course aux 1'4 de finale serait définitivement perdue ! Du coup, les Tchèques n'ont rien à perdre sur cette rencontre, alors que les Grecs joueront comme d'habitude avec beaucoup de rigueur défensive, sauf que cela risque d'être insuffisant face à la rage de vaincre des coéquipiers de Rosicky, qui ne veulent nullement être la première nation éliminée de cet Euro 2012.