Le Conseil National des Enseignants du Supérieur (CNES), a mis en garde, dans un communiqué rendu public, toute tentative d'exploiter les récents mouvements de contestation dans les facultés et les universités des Sciences médicales, pour semer la discorde et le chaos au sein du secteur. Mettant l'accent sur la nécessité d'assurer la stabilité de l'Université algérienne. Le syndicat de l'Enseignement supérieur a mis en avant, dans son communiqué, l'impératif d'ouvrir un dialogue sérieux pour écouter les préoccupations des étudiants et tenter d'y trouver des solutions immédiates. Le bureau national du CNES a, ainsi, confirmé sa pleine disponibilité à contribuer, avec la volonté indispensable du secteur, à surmonter la crise actuelle et à rétablir la stabilité de l'université, pour assurer le succès des réformes initiées par le président de la République, au niveau supérieur.
Une série de revendications pédagogiques et sociales sur l'université en général, ont été soulevées par les membres du CNES, lors d'une réunion d'urgence tenue samedi dernier, pour discuter des évolutions les plus importantes de l'Université algérienne.
Pour rappel, le mouvement de protestation des étudiants en Sciences médicales, déclenché depuis le 16 octobre, bien qu'il ne soit pas général, se poursuit en dépit des efforts et des assurances du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. D'ailleurs, le département de M. Baddari, a annoncé, à travers sa page officielle sur Facebook, le début des visites du Comité national chargé d'accompagner les facultés de médecine et de pharmacie, à partir d'aujourd'hui (les 28 et 29 octobre 2024). Il s'agit, selon la note du ministère de l'Enseignement supérieur « de visites de terrain pour évaluer les facultés de médecine ». En prenant en compte les normes internationales applicables afin de préparer les rapports d'évaluation finaux en vue de la prochaine visite de l'organisation « International-Accreditation-Board ». En précisant, dans le bulletin d'information, que le nombre de postes attribués au Certificat d'études médicales spécialisées (session 2024), s'élève à 4045 postes pour 8.500 « Lauréats », soit un (01) poste pour deux (02) candidats. Quant au concours d'inscription aux formations pour l'obtention d'un certificat d'études spécialisées de médecine, au profit des candidats des régions du Sud et des Hauts Plateaux, organisé le 19 octobre 2024, 139 « Lauréats » ont concouru pour 288 postes.
Pour rappel, le ministre de l'Enseignement supérieur avait déjà rencontré les représentants des étudiants des différentes facultés de Sciences médicales, en présence des directeurs des établissements universitaires, des doyens des facultés de médecine et du président de la commission de l'Education, de l'Enseignement et de la Formation au Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). Le ministre avait annoncé, devant les représentants des étudiants, d'augmenter le nombre de postes au concours d'accès au cycle des études médicales spécialisées à 4.045 postes, au lieu de 3.045 postes. Et de fixer la date du 15 décembre comme dernier délai pour le dépôt du dossier d'accréditation internationale ». Il a été également décidé «la suspension de l'application de l'article 9 de l'arrêté 1.144, fixant les conditions d'accès au cycle de formation en études médicales spécialisées, en prévision de sa modification avec la participation des représentants des étudiants ». « Le lancement du recensement des demandes d'authentification des diplômes, à travers une plateforme numérique », a été également décidé, avec la formation d'un groupe de travail pour présenter des propositions à ce sujet.
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Posté Le : 28/10/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M. Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com