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Etudes, études, études'



Etudes, études, études'
Vertus thérapeutiques d'une substance produite par les requins
La squalamine, une substance que les requins produisent dans leur foie, pourrait permettre de combattre certains virus humains, allant de l'hépatite à la fièvre jaune, ont annoncé récemment des chercheurs aux Etats-Unis. Les propriétés antibiotiques de la squalamine étaient déjà connues depuis la découverte de cette substance en 1993. Mais l'étude publiée par la revue Proceedings of the national academy of sciences est la première à examiner son impact potentiel sur des virus. Les chercheurs du Centre médical de l'Université de Georgetown, à Washington, ont découvert que cette substance parvenait à limiter la progression d'infections virales chez les animaux et même, dans certains cas, à les guérir. Des cultures en laboratoire ont montré que la squalamine pouvait «inhiber l'infection de cellules sanguines par le virus de la dengue ainsi que l'infection de cellules du foie humain par l'hépatite B et D». Des tests effectués sur des animaux ont montré des résultats similaires en ce qui concerne la fièvre jaune et le virus de l'encéphalite équine de l'Est (la «maladie du sommeil») ainsi qu'un type d'herpès qui touche les rongeurs. «Il s'agit d'une substance prometteuse qui, dans son principe actif et sa structure chimique, n'a rien de commun avec d'autres matières actuellement à l'étude pour traiter les virus», a observé le professeur Michael Zasloff, le découvreur de la squalamine. Le professeur Zasloff a indiqué que le dosage idéal de la squalamine n'était pas encore déterminé avec précision mais qu'il entendait procéder à des essais sur l'être humain. La squalamine est sans danger pour l'homme et a déjà été envisagée pour combattre le cancer et des maladies des yeux.
Du bisphénol A dans des conserves pour enfants aux Etats-Unis
Des niveaux préoccupants de bisphénol A (BPA), une substance controversée, ont été découverts dans des boîtes de soupes et de pâtes pour enfants aux Etats-Unis, affirme l'association Breast Cancer Fund (Fonds contre le Cancer du sein). La Fondation contre le cancer du sein (Breast Cancer Fund), une association qui lutte contre les causes du cancer liées à l'environnement, affirme qu'une moyenne de 49 microgrammes par kg de BPA ont été trouvés dans une dizaine de produits en conserve. «Chaque produit testé s'est avéré contenir du BPA ; les produits Campbell «Disney Princess» et «Toy Story» présentant les taux les plus élevés», indique l'association qui a lancé la campagne «Des conserves, pas le cancer» pour obtenir des fabricants qu'ils cessent d'utiliser cette substance. Selon cette association, du bisphénol a été trouvé dans des proportions variables allant de 148 microgrammes par kilo pour une soupe au poulet «Disney Princess» de marque Campbell, à 10 microgrammes par kg pour des spaghettis Campbell. «Les enfants sont exposés tous les jours au BPA avec des produits qui cherchent à les attirer avec leurs personnages préférés de dessins animés», indique l'association. Le bisphénol A est un composant chimique qui sert à diluer la résine de polyester pour la rendre liquide et faciliter son laminage. Il est présent dans la plupart des bouteilles en plastique rigide, des boîtes de conserve et des cannettes. L'Agence américaine des médicaments (Food and Drug Administration) admet «des inquiétudes» sur les effets du BPA, et le Canada a été le premier pays au monde à classer ce produit comme toxique. Des désaccords subsistent parmi les scientifiques quant aux effets de cette substance chimique sur les animaux et l'homme. La Commission européenne a banni le 31 mai les biberons contenant ce composant chimique.
Premier essai clinique en Europe de cellules souches embryonnaires
Une entreprise américaine de biotechnologie va prochainement lancer le premier essai clinique en Europe réalisé à partir de cellules souches embryonnaires humaines dans l'espoir de trouver un traitement à une pathologie de la vue. L'entreprise Advanced cell technology (ACT) a annoncé que l'essai clinique aurait lieu à Londres, au Moorfields eye hospital, et porterait sur 12 patients atteints de la maladie de Stargardt, une forme de dégénérescence maculaire qui entraîne une certaine forme de cécité chez les jeunes. «C'est la première fois qu'une autorisation d'essai clinique sur des cellules souches embryonnaires est accordée» ailleurs qu'aux Etats-Unis, a déclaré Bob Lanza, responsable scientifique du laboratoire ACT. L'autorisation a été délivrée par l'Agence britannique de régulation des médicaments (MHRA) et le Comité de conseil sur la thérapie génique, a précisé le laboratoire. C'est aux Etats-Unis, en novembre 2010, qu'ACT a inauguré le premier essai clinique fait à partir de dérivés de cellules souches embryonnaires pour soigner cette dégénerescence de la vue. Les cellules souches embryonnaires proviennent de l'embryon humain dans les tout premiers jours de développement. Elles sont dites souches parce qu'elles sont à l'origine de toutes les autres. Pour de nombreux scientifiques, cette recherche représente le meilleur espoir de soigner des pathologies comme le diabète, la maladie de Parkinson, Alzheimer ou la paralysie des blessés de la moelle épinière. Le financement de cette recherche, après huit ans d'interdiction par George W. Bush pour des raisons morales et religieuses, a été à nouveau autorisé par Barack Obama en mars 2009. Aux Etats-Unis comme en Europe, le débat idéologique fait rage. Les opposants estiment que la vie commence à la conception et s'opposent donc à Toute recherche aboutissant à la destruction d'embryons.


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