Le déficit hydrique constitue le facteur principal limitant les rendements céréaliers en zone semi-aride à sol riche en calcaire. La détermination des doses d'azote et de phosphore doit tenir compte des conditions spécifiques de
ces zones.
Afin de déterminer ces doses, des essais ont été menés durant 3 ans avec une variété de blé dur (HEDBA 3).
Les doses utilisées sont 30-60 et 90 unités d'azote, 0, 46 et 92 unités de super-phosphate 46%.
La combinaison des doses 92 unités de P 205 et 60 unités d'ammonitrates (33%) permet d'atteindre 11,60 q/ha en année humide, contre 4,85 q/ha en année séche. L'azote augmente le nombre de grains au m² mais entraine une forte chute du poids de 1000 grains qui est cependant freinée par l'apport de phosphate. Le phosphore du sol est déterminé par la méthode JORET-HEBERT, il passe de 144 ppm en décembre à 27 ppm en avril.
Du fait du déficit hydrique, le coefficient d'utilisation apparent de l'azote est de 20%.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 28/10/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Belaid D.
Source : Annales de l'Institut national agronomique El Harrach Volume 12, Numéro 2, Pages 31-42