La gestion durable des ressources en eau nécessite une bonne maîtrise des termes du bilan hydrologique. L’évapotranspiration, facteur
important de perte en eau de ce bilan, a été estimée sur la région de Djelfa située dans les hauts plateaux, par un ensemble de méthodes
physiques sur une série des données climatiques (température, l’humidité relative, la précipitation, la durée insolation, la vitesse du vent et
l’évaporation Pichet) recueillies au niveau de la station météorologique (ONM) de Djelfa,(1984-2006).
Les résultats montrent, qu’à l’échelle mensuelle, les valeurs de l’EvapoTranspiration Potentielle (ETP) obtenues par le modèle de PenmanMonteith, s’approchent des valeurs de l’ETP de Piche. Cependant, durant la saison sèche, cette méthode de calcul sous-estime
considérablement l’évapotranspiration potentielle.
Par ailleurs, l’application des différentes approches pour l’estimation de l’ETP annuelle, met en évidence que la méthode de BlaneyCriddle,
conduit à une meilleure estimation de cette composante climatique. Néanmoins, cette formule de calcul sous-estime l’ETP durant la période 1996-2001, avec un écart important pouvant atteindre 33.6%
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Posté Le : 03/02/2024
Posté par : einstein
Ecrit par : - Bouteldjaoui Fatah - Bessenasse Mohamed - Guendouz Abdelhamid
Source : Revue Nature et Technologie Volume 4, Numéro 2, Pages 109-116 2012-06-30