Algérie


Opérationnelle à la rentrée Sur les 50 bus acquis par l?Etat au profit de Constantine, dans le cadre de la promotion du transport urbain dans les grandes agglomérations du pays, 20 ont été réceptionnés dernièrement par les autorités locales, avons-nous appris de source officielle. Ils sont actuellement stationnés, nous dit-on, dans un parc au niveau du Polygone, en attendant la réception, cette fois-ci, des 20 milliards de centimes accordés par les pouvoirs publics pour mettre sur pied la nouvelle entreprise de transport urbain de Constantine (ETUC), un établissement de transport public qui remplacera la défunte Régie communale des transports de Constantine (RCTC), dissoute en 1997. Pour pouvoir être opérationnelle à la rentrée, selon les prévisions des autorités locales, cette nouvelle entreprise reste pour l?heure tributaire des 20 milliards promis par l?Etat, pour prendre en charge et payer régulièrement ses employés. La mise en service des bus de l?ETUC est d?ailleurs très attendue par les usagers des transports en commun, pris en otage ces dernières années par les transporteurs privés qui monopolisent, depuis la disparition de l?ex-RCTC, le secteur des transports à Constantine. Un secteur sur lequel ils ont fait main basse allant jusqu?à constituer un véritable lobby, multipliant les abus et les passe-droits. De l?avis de certains observateurs locaux, ces transporteurs privés ont précipité la dégradation du secteur des transports dans la ville du Vieux Rocher en continuant notamment à exploiter des véhicules vétustes et en piteux état à l?image du bus Tata, juste bons pour la casse. Outre les entorses au code de la route et les « rallyes » que certains conducteurs imposent aux usagers pour arriver à la station avant les bus concurrents afin d?« entasser » le maximum de clients, sans le moindre égard à leur sécurité, la majorité des autobus privés sillonnant les lignes urbaines de la ville de Constantine devraient normalement être réformés à cause de la nuisance qu?ils occasionnent à l?environnement d?autant que la plupart ont largement dépassé la limite d?âge réglementaire. Une situation à laquelle pourraient remédier les responsables concernés en étant intransigeants en matière de contrôle de ces véhicules de transport en commun, surtout quand il s?agit de préserver la santé publique.


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