Algérie

Être conscients des forces et du potentiel de notre nation



Les priorités devant stimuler la diversification économique en Algérie ainsi que les incitations à l'investissement ont été largement détaillées par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, dans l'entretien qu'il a accordé à Oxford Business Group. Il a rappelé à ce sujet que la priorité est de produire un cadre juridique stable pour l'investissement privé, d'assainir l'environnement des affaires et de le rendre plus clair, tout en inspirant une plus grande confiance parmi les investisseurs privés locaux et étrangers. A cette fin, nous avons revu notre législation en matière d'investissement et de préciser " En 2016, nous avons publié un code plus souple qui a facilité les procédures. Il a mis en ?uvre des mesures visant à accroître la décentralisation dans des domaines tels que l'attribution des terres, la réduction des retards dans les concessions foncières, la création de 50 nouvelles zones industrielles et la mise à disposition d'une carte territoriale permettant aux investisseurs de vérifier les opportunités. En 2017, nous avons également revu et activé un nouvel appareil qui permettra aux petites et moyennes entreprises d'accéder plus facilement au financement. La révision du Code des douanes contribuera également à améliorer et à simplifier les procédures administratives pour les opérateurs. De plus, la nouvelle loi sur le commerce électronique, actuellement en cours d'approbation, contribuera certainement à améliorer l'environnement des affaires ".Comme on le voit, le cadre juridique stable mis en exergue par le Chef de l'Etat vise à mettre à niveau et harmoniser l'investissement pour éliminer les ambigüités et en même temps donner plus de consistance juridique à la décentralisation de la décision économique, mais également de garantir la traçabilité des projets d'investissement. Dans le même esprit, le Président Abdelaziz Bouteflika recommande la poursuite de l'assainissement de l'environnement des affaires, l'assainissement du foncier industriel, la compétence des décideurs de recevoir et de traiter efficacement les dossiers d'investissement et de valider les projets prioritaires. Les recommandations et orientations du Chef de l'Etat visent à rationaliser la diversification de l'économie nationale, la mobilisation des ressources, mais également de garantir une valeur juridique à chaque projet d'investissement. Il s'agit en fait de mettre un frein à l'absence systématique de la transparence où le parcours de l'investisseur, avec tous les tracas de la bureaucratie, et décrit comme souffrant d'insuffisances et de procédures associées comme étant trop rigides. Ce phénomène a toujours été un impact défavorable au processus d'investissement et donc de diversification de l'économie nationale. A cette fin, l'Invité d'Oxford Business Group a mis l'accent sur le respect du cadre juridique pour l'investissement privé et toute sa suite de rentabilité économique.
Le Chef de l'Etat a également mis l'accent fort pour inspirer " une plus grande confiance " parmi les investisseurs privés, locaux et étrangers.
C'est dire que les raisons d'investir sont garanties par une stabilité politique et institutionnelle fondée sur le dialogue, un contexte macro-économique stable et assaini, une économie de marché ouverte, un cadre juridique et réglementaire novateur, incitatif et protecteur pour les investisseurs, une population entreprenante et une main-d'?uvre abondante, une position géographique centrale, un modèle de croissance économique porteur, pour un droit des affaires harmonisé et en constante amélioration, des potentialités dans les domaines de l'industrie, l'agriculture, l'agro-industrie, les mines, le tourisme et les services. A tous ces secteurs économiques, le code de l'investissement renforce les droits et garanties octroyés aux investisseurs. D'où l'attention particulière accordée par le Président Abdelaziz Bouteflika à encourager l'investissement privé. Et il le dit dans cet interview à Oxford Business : " Le secteur privé a toujours trouvé sa place dans notre économie ; il est en effet inconcevable qu'elle croisse sans un secteur privé fort et actif. Concernant les partenaires publics, notre formule présente de nombreux avantages, notamment lorsqu'il s'agit de mettre en place de nouvelles formes de gestion, d'associations et de partenariats entre les secteurs public et privé. Mais aussi de mobiliser des financements alternatifs au budget que nous souhaitons promouvoir dans le futur proche ". Dans ce sillage, le Chef de l'Etat a annoncé qu'une charte sur les partenariats public-privé (PPP) sera signée par le Gouvernement, les syndicats et les associations d'employeurs dans les mois à venir. " Cependant, les PPP ne sont pas nouveaux en Algérie. Selon la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, l'Algérie figure parmi les cinq pays africains en termes de PPP au cours des 15 dernières années ". Donc il s'agit d'un processus qui tient autant à la nature qu'à la diversité des activités qu'il peut revêtir. A ce titre, le Chef de l'Etat souligne que " La mise en ?uvre du nouveau modèle de croissance est favorable à une collaboration entre les entreprises publiques et privées. La révision en cours de la loi sur les hydrocarbures contribuera à rendre les conditions plus attractives pour les investissements étrangers dans ce secteur. La contribution financière et technique que les entreprises étrangères apporteront au pétrole permettra au pays d'augmenter la valeur de son potentiel énergétique".
Sur un autre sujet, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, donnant l'approche de l'Algérie en matière de coopération économique internationale et de promotion du commerce dit : " Si les deux dernières décennies du XXème siècle ont vu l'effondrement de la théorie selon laquelle le socialisme est la seule voie vers le bonheur humain, les années 2000 ont mis à nu les contradictions du capitalisme et les dangers de laisser les marchés financiers dérégulés. En Algérie, nous n'avons aucun dogme concernant les modèles économiques. Nous croyons aux vertus du pragmatisme et du bon sens et pouvons affirmer que notre économie et nos lois garantissent les conditions d'un climat des affaires gagnant-gagnant. Nous n'avons aucune réserve quant à la recherche d'expertise pour atteindre nos objectifs de développement. Nous espérons apprendre à travers nos partenariats et les utiliser pour développer la productivité nationale et renforcer nos capacités managériales ".
Il est également important de corriger l'image de l'Algérie à l'échelle mondiale, " en particulier en ce qui concerne la façon dont le pays est perçu aux yeux de la communauté internationale des affaires et des investisseurs. Il est de notre responsabilité d'être conscients des forces et du potentiel de notre nation et de partager et promouvoir les nombreux partenariats réussis qui se sont noués entre opérateurs de différentes nationalités et entreprises algériennes dans plusieurs secteurs clés tels que l'énergie, l'industrie et la santé, entre autres. Démontrer les succès passés est la meilleure façon de souligner notre potentiel ". Le Président Abdelaziz Bouteflika ajoute : " Si nous visons à diversifier notre économie, il est logique d'élargir également notre gamme de partenariats.
L'Algérie est un pays ouvert à tous et nous comptons sur le sens des affaires des entrepreneurs économiques du monde entier pour saisir les nombreuses opportunités que nous offrons. A cette fin, nous travaillons avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, la Chine et la Russie, ainsi qu'avec des syndicats politiques et économiques tels que l'Union européenne, pour renforcer la coopération économique et lancer des partenariats dans divers domaine".


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