Algérie

être à la hauteur de l'étape Commentaire


être à la hauteur de l'étape Commentaire
A écouter les déclarations du chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal, qui, lors de l'installation de la commission chargé d'élaborer l'avant-projet de loi portant révision de la Constitution, a transmis les recommandations du président de la République, nous sommes à la veille de nouvelles « avancées démocratiques ». C'est dire que le chef de l'Etat compte beaucoup sur le sérieux du travail de cette commission. Parmi les cinq membres, tous experts en droit, désignés par le président de la République, il existe, au moins, un juriste, éminent, qui a participé à la rédaction de plusieurs Constitutions, dont particulièrement, celle du 23 février 1989. Et c'est là, que doit apparaître l'expérience. Essayons de comprendre ce que le peuple exige de la prochaine Constitution. L'actuel document remis « pour étude » à la commission est un « jet » préliminaire qui constitue une base de réflexion. Une copie que les cinq juristes doivent peaufiner et qui devrait aboutir à fixer les grands repères qui devront jalonner, pour au moins une cinquantaine d'années, la future Algérie. Pour l'heure, et à ce que l'on pu retenir de nos différentes discussions avec des citoyens, l'écrasante majorité des Algériens, veut que les amendements qui seront apportés à l'actuelle Constitution soient à la hauteur de l'étape cruciale que vit le pays et le monde. Et être imaginés avec intelligence et sagesse de telle sorte qu'ils épargnent au pays toute dispersion et tout dérapage. Plus de liberté, séparation des pouvoirs, plus de démocratie, plus d'autorité de l'Etat dans le cadre de l'Etat de droit, sont, entre autres souhaits, les grand axes sur lesquels doivent plancher les juristes pour donner au pays une loi fondamentale qui codifiera toutes les relations au sein de la société. Le grand travail dont est chargée la commission entre en droite ligne dans le souci de l'Etat de permettre à toutes les forces vives de la nation, entre partis, personnalités politiques et société civile, de participer à cette grande 'uvre politique qui doit tracer les contours de l'Algérie démocratique de demain, en cadrant ses grandes préoccupations sociales et un nouveau projet de société à même de donner naissance à la 2e République, dont les principes seront puisés essentiellement, dans le besoin démocratique du pays. Et donc, de ses citoyens. Gageons que la démocratie participative promise par le chef de l'Etat dans son discours programme du 15 avril 2011, sera présente dans la « copie, revue et corrigée » de nos cinq juristes et promise à un avenir radieux.
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