Cette dernière a estimé, lors d’une intervention au centre américain des études stratégiques internationales, que l’AGOA «demeure la pierre angulaire de la politique commerciale et d’investissements des Etats-unis en Afrique». Elle permet notamment à des pays d’Afrique subsaharienne d’exporter vers les Etats-Unis sans droits de douane, ni contingent, des produits répondant aux règles d’éligibilité et d’origine définies. Depuis son entrée en vigueur en 2000, ce dispositif a permis de stimuler les échanges. Les exportations africaines vers les Etats-Unis ont connu grimpé à 64,3 milliards de dollars en 2010 contre 23,4 milliards de dollars en 2000, tandis que les exportations américaines vers l’Afrique ont augmenté à 17,1 milliards de dollars en 2010 contre 5,9 milliards de dollars en 2000.
Cependant, a observé M. Carson, l’Afrique «se heurte encore à d’énormes défis et nous devons poursuivre et revitaliser notre partenariat économique», ajoutant que la région «n’a pas encore connu de vraie révolution économique». Le secrétaire d’Etat adjoint aux affaires africaines a indiqué que les Etats-Unis souhaitaient, proroger jusqu’en 2022 la clause de l’AGOA sur les produits textiles multifibres de pays tiers. Celle-ci permet aux Etats africains admissibles à l’AGOA d’obtenir des matières premières fibreuses de pays tiers tout en maintenant leur statut préférentiel sur le marché américain.
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Posté Le : 30/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rédaction Economie
Source : www.elwatan.com