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Etats-Unis - Sahara occidental : Hillary Clinton soutient Christopher Ross



Etats-Unis - Sahara occidental : Hillary Clinton soutient Christopher Ross
Le Département d'Etat américain continue à appuyer «les efforts de médiation» que déploient Ban Ki-moon, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations et Christopher Ross, son envoyé personnel, pour aider les deux parties en conflit, le Maroc et le Front Polisario à «parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permette l'autodétermination du peuple du Sahara occidental». «Il n'y a pas de changement dans notre politique», affirme  dans son briefing quotidien, M. Philipp Crowley, le porte-parole du Département de Hillary Clinton. Cet appui et celui de l'Assemblée générale onusienne  qui a demandé à  la quatrième commission onusienne chargée de la décolonisation de continuer à  suivre la situation au Sahara occidental ne sont  pas nouveaux.Il puise leur substance dans «les principes énoncés dans la Charte des Nations unies et par la résolution 1514 du 14 décembre 1960 portant Déclaration sur l'octroi de l'indépendance aux pays et aux peuples coloniaux. Cette position des officiels américains est partagée  par  la société civile. Régulièrement des  organisations  américaines des droits de l'Homme comme  Robert F. Kennedy Center for Justice and Human Rights (RFK Center, basée à  Washington) ou la  fondation Open Society Foundation dont le fondateur et président est le philanthrope américain George Soros, appellent  le Conseil de sécurité de l'ONU à  introduire en urgence un mécanisme de surveillance des droits de l'Homme au sein de la Mission des Nations unies pour le référendum au Sahara occidental (Minurso). Mardi, les deux ONG ont,  dans une lettre adressée à , Mme Susan Rice, ambassadrice des Etats-Unis à  l'ONU et présidente en exercice du Conseil de sécurité, exprimé leur «déception au refus du Conseil de sécurité, en novembre dernier, de la proposition d'envoi d'une mission d'enquête sur les événements tragiques au Sahara occidental» suite à  l'assaut militaire marocain contre des camps sahraouis de Gdaim Izik et Al Ayoune.   «Nous vous demandons instamment de reconsidérer cette décision et d'appeler l'Organisation des Nations unies à  conduire une enquête sur les récents incidents au Sahara occidental», notent-elles dans cette lettre dont une copie a été  remise  à  la secrétaire d'Etat, Hillary Clinton.Les deux ONG qui rappellent que lors de sa création en 1991, un des objectifs de la Minurso était l'organisation d'un référendum d'autodétermination conformément au Plan de règlement sont convaincues que les événements du 8 novembre dernier dans les territoires sahraouis occupés «auraient pu àªtre minimes si le mandat de la Minurso a été élargi aux droits de l'homme».Elargissement que   les organisations des droits de l'Homme telles Amnesty International et Human Rights Watch,  le Bureau du Haut commissaire aux droits de l'Homme  ont, à  plusieurs reprises réclamé. RFK Center et Open Society Foundation demandent à  Susan  Rice de les soutenir quand le Conseil de sécurité se réunira en avril 2011 pour renouveler  le mandat de la MINURSO, l'élargissement des missions de celle-ci et la demande d'enquête sur les événements d'El Ayoune refusée par la France le mois passé. D'ici avril, Paris qui aurait probablement dépêché ses «experts» en'droit de l'Homme si les événements d'El Ayoune s'étaient déroulés au'Congo ou Soudan, changera-t-elle de cap '


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