Etats-Unis

Le spécialiste japonais des panneaux à cristaux liquides (LCD) et dalles photovoltaïques Sharp a indiqué lundi étudier entre autres options la cession d'une filiale dans le domaine de l'énergie solaire aux Etats-Unis. Nous examinons plusieurs possibilités pour notre filiale, dont la vente, mais pour l'heure nous n'avons encore rien décidé, a expliqué le groupe dans un bref communiqué. Des rumeurs sur cette possible cession circulent depuis plus d'un an, mais Sharp réagissait lundi à un nouvel article du quotidien économique Nikkei affirmant qu'il allait se défaire de la société Recurrent Energy en lançant dès ce jour un appel d'offres auquel pourraient répondre 4 à 5 firmes dont une filiale de Showa Shell Sekiyu et des fonds d'investissement étrangers. Sharp avait acquis le concepteur de centrales solaires Recurrent Energy en 2010 pour 25 milliards de yens (180 millions d'euros au cours actuel). Cette entreprise est bénéficiaire et Sharp a jugé qu'il pourrait encaisser un gain en la vendant, a précisé le Nikkei. Sharp est depuis plusieurs années en train de revoir ses priorités afin de minimiser les risques. Il a déjà décidé récemment d'abandonner ses activités solaires en Europe menées en partenariat avec l'électricien italien Enel.Hier matin, l'action Sharp réagissait positivement à ces informations: elle prenait 0,63% à l'ouverture de la Bourse de Tokyo. Suppression de 300 emplois en EuropeSharp poursuit sa restructuration en Europe. Le groupe japonais d'électronique veut supprimer 300 emplois en Europe et y réduire ses coûts par des alliances. Sharp accordera une licence pour ses téléviseurs en Europe au slovaque Universal Media Group (UMC) et fera de même pour son électroménager avec le turc Vestel, a annoncé le groupe vendredi. Sharp dit en outre être en discussions avec UMC pour lui céder son usine polonaise de fabrication de téléviseurs.Le groupe dit avoir provisionné au deuxième trimestre 6,4 milliards de yens (55 millions de francs) de pertes liées à ces opérations et ne pas prévoir de modifier ses prévisions de bénéfice sur l'ensemble de l'année.Sauvé de la faillite en 2012 par des prêts d'un montant total de 360 milliards de yens accordés par des banques japonaises, Sharp s'est engagé dans une vaste entreprise de réduction de ses coûts et de sortie d'activités non rentables.