En Algérie, l’entrepreneuriat féminin est faible malgré la politique volontariste de l’Etat pour booster l’activité féminine qui se trouve être la plus faible dans le Maghreb. Seulement 5 % des entrepreneurs sont de sexe féminin au niveau national. Dans la wilaya de Djelfa, où se situe notre recherche, ce taux est que de 0,6 %. L’enquête menée dans cette wilaya révèle que seulement 8% des projets accordés par les structures publiques d’aide à l’entrepreneuriat (ANSEJ, CNAC, ANDI) l’ont été à des femmes. Il n’y a qu’à l’agence pour le micro crédit (ANGEM) que les femmes sont majoritaires (76,7 % des projets financés par cette institution).En plus de cette faiblesse dans le nombre, les femmes s’orientent majoritairement vers les secteurs traditionnellement féminins prolongeant ainsi un savoir faire déjà acquis dans le domaine domestique..
Enfin, les femmes entrepreneurs enquêtées disent rencontrer des difficultés pour commercialiser leur production, pour obtenir des crédits bancaires et pour trouver des locaux professionnels à un prix abordable. Last but not the least, elles signalent les difficultés de concilier les activités domestiques et la gestion de leur projet.
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Posté Le : 12/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Medouni Yamina - Bedrani Slimane
Source : Les cahiers du CREAD Volume 32, Numéro 115, Pages 123-155