La ministre de la Culture, Nadia Labidi, continue son cycle de rencontres avec les acteurs du monde des arts et de la culture. En effet, une rencontre débat a eu lieu hier à Alger avec les représentants du patrimoine matériel et immatériel. La prochaine étape consiste à organiser les assises de la culture. Dans sa présentation, la ministre de la Culture a déclaré que « la rencontre d'aujourd'hui devait initialement être programmée durant le mois de Ramadhan. Nous avons préféré la programmer à la rentrée sociale. Nous considérons qu'elle est le prélude à d'autres rencontres que nous comptons organiser de façon systématique. La valorisation et la protection du patrimoine font partie du plan d'action du gouvernement qui est cité dans le chapitre relatif à la culture et qui a une valeur intersectorielle. La défense du patrimoine est une responsabilité gouvernementale. Le ministère de la Culture a la charge de mettre en application toutes les dispositions qui permettent de le protéger et les professionnels doivent être impliqués », dira Mme Labidi. Et de poursuivre : « Je souhaite transmette mon enthousiasme et faire en sorte que le ministère de la Culture soit au service du patrimoine. C'est ensemble que nous pourrons tracer les grandes lignes de la politique culturelle du pays ainsi qu'un plan de réformes de l'activité de notre patrimoine. Le fait de se rencontrer constitue déjà un facteur d'encouragement et d'espoir. C'est une rencontre d'échange, sans ordre du jour préétabli, et vous pouvez me considérer comme l'un des vôtres ». Le premier à prendre la parole est le président de l'association Santé Sidi El Houari, le Dr Kamel Brikci, qui a lancé un véritable cri d'alarme devant la situation catastrophique dans laquelle se trouve ce quartier mythique de la ville d'Oran. « La sauvegarde de ce quartier historique, c?ur de la capitale de l'ouest du pays, doit être une priorité et une préoccupation continue des pouvoirs publics. » « La sauvegarde du centre historique et culturel d'Oran et de toute la région doit être une priorité et une nécessité, car ce quartier renferme la mémoire de l'ouest du pays et de l'Algérie en général », a expliqué le Dr Kamel Brikci. L'architecte restaurateur et expert consultant au ministère de la Culture, Yassine Ouagueni, a, pour sa part, estimé qu'il est important de former et d'encadrer un personnel pour une vision commune, un objectif clair. De son côté, le président de la Fondation Casbah, Belkacem Babaci, est revenu dans une brève communication sur l'état de La Casbah, classée patrimoine mondial par l'Unesco et protégée par des textes. Dans un autre registre mais toujours dans ce même chapitre, Ferhat Nadjib, directeur de recherche préhistoire au Centre national de recherche en anthropologie, préhistoire et histoire (CNRAPH), a axé son intervention sur la détérioration actuelle du CNRAPH. Il a préconisé d'installer des personnes qualifiées pour assurer la gestion administrative et scientifique du Centre.
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Posté Le : 01/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Samira Sidhoum
Source : www.horizons-dz.com