Algérie

Etat de santé stable, poursuite des recherches pour trouver les 3 autres



L'état de santé des 10 jeunes (âgés entre 23 et 30 ans), qui ont été secourus, vendredi matin, par les garde-côtes à Cherchell, est stable, a affirmé à l'APS, vendredi, un médecin de garde de l'hôpital Maham de Cherchell (Tipasa).«La majorité de ces jeunes avaient juste perdu connaissance, tandis que d'autres ont subi un choc émotionnel» (médecin) «Le service des urgences ont reçu dix jeunes personnes, dont une femme âgée de 25 ans, et les ont placés en observation médicale», a affirmé à l'APS, le médecin qui assure «que leur état de santé est stable et n'est pas préoccupant», avant d'ajouter que huit d'entre eux ont rejoint, quelques heures après, leurs domiciles.
Le médecin a, en outre, démenti formellement les informations relayées par certains médias qui avaient fait état de graves brûlures ayant atteint les jeunes personnes, avant de souligner que «la majorité de ces jeunes avaient juste perdu connaissance, tandis que d'autres ont subi un choc émotionnel».
Dans le même contexte, les recherchent se poursuivent pour tenter de trouver les trois autres personnes portées disparues (deux originaires de Cherchell et une troisième personne d'Alger), au large de Cherchell, a indiqué une source sécuritaire qui souligne que «les chances de les trouver sont faibles». Les garde-côtes avaient secouru, tôt dans la matinée, pas loin de la plage «Rocher blanc», les 10 jeunes personnes qui étaient à bord d'une embarcation de pêche qui aurait chaviré, selon la même source.
Après cette opération de sauvetage, les forces marines ont saisi des téléphones portables ainsi qu'un instrument de navigation maritime. Les mêmes forces ont, par la suite, remis les jeunes secourus, aux services de la Gendarmerie nationale de Cherchell, dans le cadre de l'enquête judiciaire qui a été ouverte pour faire la lumière sur les tenants et aboutissants de cette affaire. Pour rappel, les forces marines avaient mis en échec, le 12 juillet dernier, une tentative d'émigration clandestine menée par neuf jeunes, au large de la plage Gouraya à l'extrême-ouest de Tipasa.
L'Algérie fait face à une campagne de critiques infondées
Le ministre de l'Intérieur, des collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a déclaré, dimanche à Alger, que l'Algérie qui «a toujours su endiguer le phénomène de la migration clandestine est confrontée, aujourd'hui, à une campagne de critiques infondées».
Dans son allocution à l'ouverture des travaux de la 6e session du Comité bilatéral frontalier algéro-nigérien (CBF) au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal, M. Bedoui a indiqué que «l'Algérie qui a toujours su endiguer le phénomène de la migration clandestine est confrontée aujourd'hui à une campagne de critiques non constructives et infondées», soulignant que l'Algérie «a toujours soutenu les migrants africains et n'a ménagé aucun effort, notamment au plan humanitaire, pour leur prêter aide et assistance».
«Face au phénomène de la migration clandestine qui a pris de l'ampleur, les deux pays sont appelés à conforter la coopération bilatérale pour y faire face et lutter contre les réseaux criminels». «La prolifération notable de ce phénomène devient inquiétante et exige d'assurer davantage de coordination, d'intensifier les efforts pour lutter contre les réseaux de traite humaine et lutter contre le radicalisme et l'extrémisme violent».
Evoquant les relations bilatérales algéro-nigériennes, M. Bedoui a précisé que ces relations sont «stratégiques, importantes et historiques» et ont de tous temps fait face aux «parties malintentionnées qui mettent en doute leur crédibilité», soulignant que «leurs tentatives seront toujours vouées à l'échec» et que l'Algérie «restera toujours fidèle aux valeurs de solidarité et de coopération avec les frères nigériens». La tenue de la 6e session du Comité bilatéral frontalier «coïncide avec la poursuite de la dégradation de la situation sécuritaire dans l'ensemble de la région du Sahel, ce qui requiert l'intensification de la coopération sécuritaire entre les pays du Sahel dans le cadre du Comité d`état-major opérationnel conjoint (Cemoc)».


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