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Etat d'urgence dans trois Etats Nigeria


Etat d'urgence dans trois Etats Nigeria
Pour faire face à la violence croissante de Boko Haram, une groupe terroriste qui entend instaurer par la force, avec une mystérieuse secte Ombatse, un Etat islamique dans le Nord du Nigeria, le président Goodluck Jonathan opte pour des « mesures extraordinaires ». Il décrète l'état d'urgence. Pas dans certaines zones comme il l'a fait en janvier 2012, mais dans les trois Etats du nord-est (Yobe, Adamawa et Borno) que Boko Haram a transformés en sanctuaire pour ses activités terroristes. Dans le discours télévisé qu'il a fait mardi soir, il a présenté la revendication régulière par Abubakar Sheku, le chef de cette secte de la série d'attaques meurtrières, dont les deux dernières, le 7 mai, qui ont secoué Bama, dans l'Etat de Borno (55 morts) et Baga, à Borno également (187 morts, le 16 avril), comme une déclaration de guerre. Sans attendre le feu vert du Parlement, le chef d'état-major a déployé des renforts dans ces Etats. Goodluck Jonathan, qui a reconnu pour la première fois que cette secte a pris le contrôle de certaines parties de l'Etat de Borno, promet plus qu'une « simple réponse sécuritaire » à la violence terroriste. Tout en maintenant sa stratégie incluant « persuasion, dialogue et larges consultations », il annonce « plus d'agressivité » à l'avenir face aux insurgés. « Nous les pourchasserons, nous irons les repêcher », dit-il. Y compris ceux qui collaborent avec ces terroristes qui ont fait, depuis 2009, plus de 3.600 morts, et menacent l'indivisibilité du Nigeria. Trente minutes après cet état d'urgence, Boko Haram a contre-attaqué. Il a assassiné le révérend Faye Pama Musa, le secrétaire de l'Association chrétienne du Nigeria, à l'intérieur de sa résidence de Maiduguri. Tout en appuyant cette « décision », certains spécialistes de l'Afrique de l'Ouest, l'une des régions les plus pauvres du monde en dépit des ressources naturelles dont elle dispose, rappellent un « fait » indéniable, l'existence de jeunes sans avenir. « Plus les jeunes ont des chances de trouver un emploi, moins ils risquent d'être recrutés par ces groupes terroristes », disent-ils
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