Algérie

Etablissements scolaires privés : Anarchie et déboires des habitants



Depuis plusieurs années, la tendance est à l'ouverture d'établissements scolaires privés communément appelés «écoles privées».Pour des milliers de parents, la conviction que leurs enfants reçoivent une éducation et un enseignement de qualité est ancrée profondément dans leur esprit. Durant la journée, ces écoliers sont en classe, à midi, ils déjeunent dans la cantine de l'école mais à l'heure de quitter les classes en fin d'après-midi, les parents se garent n'importe où, n'importe comment dès qu'ils trouvent la moindre place de stationnement.
Ces écoles sont de plus en plus nombreuses et ouvrent dans des quartiers entre plusieurs habitations, ce qui donne lieu à une anarchie non contrôlée que dénoncent entre autres les habitants de nombreux quartiers. A Tixeraïne, localité située à cheval entre Bir Mourad Raïs et Birkhadem, plusieurs écoles ont ouvert depuis plusieurs années.
A l'intérieur d'une coopérative dénommée El Baraka, trois écoles ont ouvert, chose qui irrite les habitants de cette cité.
«La première a ouvert il y a déjà quelques années, la seconde ça fait tout juste une année et pour cette rentrée scolaire, une troisième a ouvert ses portes, ce qui est inacceptable pour nous», dénonce un résidant de la coopérative en question.
Ce dernier rapporte aussi «qu'à cause de l'anarchie, la circulation routière est devenue insupportable, se déplacer est devenu un calvaire à certaines heures de la journée, à cause de ces écoles, le trafic routier est devenu infernal et ce dès 7h, les klaxons sont monnaie courante, et la police n'arrive même plus à réguler la circulation», rapporte-t-il.
Toujours dans le même contexte, un autre habitant se demande avec ses voisins que nous avons rencontrés si ces écoles répondent réellement aux normes de sécurité. «Je n'arrive pas à comprendre comment ces écoles arrivent à avoir leur agrément sans répondre aux normes de sécurité, la dernière qui vient d'ouvrir est à la base une habitation, elle ne possède aucun escalier de secours et peut-être aucune structure de secours à proprement parler, c'est dangereux et les parents ne semblent aucunement être conscients du danger», indique un père de famille. Soucieux de «récupérer» leur quartier, les habitants ont décidé de s'organiser en comité de quartier et de porter l'affaire devant l'APC de Birkhadem.


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