Le 14e congrès algérien de rhumatologie s'est tenu hier à Alger, à l'initiative de la Ligue algérienne antirhumatismale (Laar). Cette rencontre était une occasion pour plusieurs spécialistes et participants algériens et étrangers d'échanger leurs connaissances et leurs expériences concernant cette maladie qui touche différentes tranches d'âge, les personnes âgées et les enfants en particulier. Selon les spécialistes, le rhumatisme est la deuxième pathologie après l'hypertension artérielle en Algérie. Elle reste un problème de santé publique par sa fréquence du fait qu'elle touche pratiquement toutes les personnes quel que soit leur âge. Différents aspects liés à cette maladie ont été abordés lors de ce congrès, tels l'évaluation et les aspects cliniques des différents cas de rhumatisme, à l'image de l'arthrose, l'ostéoporose et la polyarthrite.Des formations médicales continues sont aussi inscrites à l'ordre du jour de cette rencontre. Selon les spécialistes, il est impératif de prendre en charge cette maladie, devenue très fréquente ces dernières années. L'espérance de vie en Algérie a augmenté de dix ans, donc les personnes sont sujettes à des manifestations de rhumatisme inflammatoire qui touche toutes les articulations du corps et des organes tels que le c?ur, les reins et le dos. Il faut savoir que cette pathologie touche particulièrement les hommes (entre 25 à 30%). Pour ce qui est de l'arthrose, les participants ont indiqué que 3 millions d'Algériens de plus de 40 ans en sont atteints. Cette pathologie est plus répandue chez les femmes et peut se développer en maladie grave en l'absence de diagnostic précoce et de prise en charge sérieuse, estime Mme Ladjouz, qui met en garde contre la mésothérapie dans le traitement de cette maladie. Des recherches sont en cours pour trouver un traitement fiable qui diminue aussi la dose inflammatoire. Au sujet des nouvelles méthodes thérapeutiques, les experts ont affirmé que le patient doit faire deux injections sur une période de deux mois. Il faut savoir que les maladies rhumatismales sont nombreuses et tout aussi douloureuses qu'handicapantes. Les maladies rhumatismales, comme la polyarthrite ou l'arthrose, sont de plus en plus courantes. Il existe de nombreuses maladies appelées rhumatismales parce qu'elles ont en commun le fait d'entraîner une inflammation douloureuse des articulations (arthrite). Les spécialistes ont insisté sur le diagnostic précoce pour une meilleure prise en charge de cette pathologie invalidante, estimant qu'il s'agit d'une maladie grave qui entraîne de nombreuses complications, dont des déformations. Plus la maladie est détectée très tôt, plus le traitement est efficace. Pour ce qui est de la prise en charge, plusieurs professeurs présents étaient unanimes sur le fait que les malades doivent s'adresser à temps aux services hospitalo-universitaires de rhumatologie qui existent dans certaines villes du pays, affirmant qu'il existe dix centres de rhumatologie, dont six à Alger alors que les quatre autres sont implantés à Oran, Constantine, Batna etTizi Ouzou. Le problème qui se pose est celui des médicaments qui coûtent très cher, qui ne sont toujours pas disponibles en Algérie et qui permettent de stopper la maladie. L'autre inconvénient qui se pose actuellement est celui des établissements de santé qui ne peuvent pas soigner tous les malades, alors qu'un diagnostic précoce et une prise en charge adéquate sont indispensables. Souvent, l'inflammation généralisée, lorsqu'elle n'est pas contrôlée par un traitement adéquat, affecte très souvent le système immunitaire, causant notamment la fatigue et l'anémie. Les causes de cette maladie ne sont pas encore totalement connues. L'hypothèse la plus probable, selon les médecins, est qu'un ensemble de facteurs environnementaux, en particulier le tabagisme, des facteurs génétiques et biologiques, comme l'infection, des variations hormonales ou un épuisement du système immunitaire en sont les causes. Les personnes atteintes de ces maladies sont appelées à ne pas porter des charges trop lourdes, ne pas rester debout trop longtemps sans bouger. Il est également conseillé de se faire suivre par un médecin. La pratique du sport, comme la natation, est bénéfique pour détendre les articulations et les muscles sans effort. Les malades doivent aussi adapter des positions confortables pour leurs articulations, ont indiqué les spécialistes.A. K.
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Posté Le : 01/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdallah Kaddour
Source : www.latribune-online.com