La fiscalité des écoles de formation professionnelle doit être revue. Ces établissements doivent être fiscalisés différemment, estime l'universitaire et économiste, Abdelhak Lamiri.Rym Nasri - Alger (Le Soir)«Il faut aller vers de meilleurs systèmes de fiscalité car la formation et la science ne doivent pas être taxées», souligne Abdelhak Lamiri, directeur général de l'Insim (Institut international de management), hier, en marge de l'inauguration du 2e Salon national de la formation continue, tenu à l'Office Riad El Feth, à Alger. Selon lui, il est temps d'œuvrer «tous ensemble pour un système de fiscalité qui prendra en compte les effets négatifs» sur la situation financière des établissements de formation professionnelle. L'universitaire et économiste plaide, en outre, pour l'ouverture d'établissements universitaires privés. Il affirme que l'Algérie est le seul pays dans le monde qui n'a pas encore agrée la formation universitaire privée. Dans sa 2e édition, le Salon national de la formation continue a regroupé des institutions de formation continue, des écoles et organismes de formation. Sous le thème «Les enjeux et défis de la formation continue pour l'entreprise», ce rendez-vous se poursuivra jusqu'à aujourd'hui. Il se veut un carrefour de rencontres entre les fournisseurs de formation et les entreprises à la recherche de partenaires pour la prise en charge de leur plan de formation. La représentante du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels, Mme Boukhmis, a justement insisté sur l'importance de la formation continue. «Il ne suffit pas d'acquérir une compétence pour être compétent. Aujourd'hui, nous vivons dans un environnement ouvert, les méthodes, les technologies et l'économie changent et évoluent vite», a-t-elle affirmé. Elle souligne ainsi la nécessité d'«améliorer» et de «mettre à jour» les compétences collectives et individuelles des travailleurs. Selon Mme Boukhmis, la formation continue permet également de maintenir l'employabilité et favorise la productivité de l'entreprise. «Elle permet un réel bénéfice pour l'entreprise et le travailleur», dit-elle encore.
Posté Le : 18/03/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ry N
Source : www.lesoirdalgerie.com