Etablissement psychiatrique de Sidi Chami

Six malades mentaux par chambre et pénurie de tranquillisants Pour régler ce problème, des Rien ne va plus à l’hôpital psychiatrique de Sidi Chami où médecins et patients n’en peuvent plus. En effet, déjà sursaturé, cet établissement spécialisé qui abrite plus de 200 patients, continue à recevoir des fournées de malades. contacts assurent nos sour ces, ont été établis avec la capitale. Selon des sources fiables, pour répondre à la très forte pression qui s’exerce sur l’établissement, l’administration a dû mettre 6 malades mentaux dans chaque chambre. De la sorte, on retrouve 40 déficients dans chaque couloir d’où une certaine anarchie et l’incapacité des personnels à maîtriser la situation et assurer une prise en charge convenable des malades. Pour aggraver davantage cette situation déjà impossible, l’établissement reçoit chaque jour une moyenne de 12 patients qui se trouvent la plupart du temps au bord de l’effondrement. Ceci en plus de la présence d’individus dangereux pour eux-mêmes et pour leur entourage et qui n’hésitent pas à s’évader. Les calmants se faisant rares et des fois introuvables dans les pharmacies qui doivent les délivrer sur ordonnance, les parents des malades doivent à leur tour supporter les contraintes qui en résultent. Ceci n’empêche cependant pas que chaque jour les services de police saisissent d’importantes quantités de psychotropes à l’origine destinés à cette catégorie de malades mais qui sont vendus au marché noir aux drogués. Au pavillon 35 du CHU d’Oran également, les parents des patients se plaignent de l’indisponibilité des médicaments et de calmants dont l’acquisition est devenue problématique. Plus grave encore, l’unique établissement spécialisé ainsi que le pavillon 35 saturés, la ville d’Oran grouille de malades mentaux. Avec l’approche de la saison estivale, la situation, déjà inquiétante, deviendra invivable. D’autre part, les différentes tentatives de prendre en charge le problème ayant lamentablement échoué, la situation risque de déraper en été. L’établissement spécialisé de Sidi Chami ne pouvant répondre aux immenses besoins de la région, une solution s’impose. En effet, avec 12 médecins seulement, il a besoin d’être renforcé.     Aïd A.